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PHOTO PASSION SPORT

PHOTO SPORT N°1
VANDYSTADT INTERNATIONAL PHOTO SPORT MAGAZINE

RÉDACTION
Directeurs : Patrice Doholo et Gérard Vandystadt
Rédacteur en chef, directeur de la photo : Gérard Vandystadt, assisté de Didier Klein et Lydia Kopytto-Vandystadt
Directeur Artistique : Rajko Zobec

Rédacteurs
Dominique Buisson, Didier Klein, Alain Mercier, Gérard Planchenault, Gérard Vandystadt et 122 photographies Agence de Presse Vandystadt, Allsport France et International par 35 photographes.

Réf. n° 22 - Prix Collector's 2010 : 40 € TTC

Éditions PRESSIMAGE
PHOTO SPORT N°1 MARS/AVRIL 1993
H 29,5 cm x L 23 cm
132 pages: 130 photographies - Reliure dos carré
Imprimeur Jean Didier-Mary - Massy, France

Photos reproductions du magazine :
© Alexandre Vandystadt et Christian Petit

    
 

Magazine, "PHOTO PASSION SPORT" N°1 - Vandystadt International PHOTO SPORT Magazine - 122 photographies par 35 photographes Agence de Presse Vandystadt Sport Photos (Paris-France) :

Photos © Gérard Planchenault (24), Gérard Vandystadt (14), Didier Klein (11), Bernard Asset (6), TD (4), Jean-Marc Loubat (4), Richard Martin (4), François Rickard (4), Pascal Rondeau (4), Jean-Pierre Boulmé (3), Simon Bruty (3), Bernard Giani (3), YG (3), Patrick Behar (2), Francis Bompard (2), Mike Powell (2), Holly Stein (2), Bruno Bade (1), Marc Becker (1), PB (1), Denis Boulanger (1), Sylvain Cazenave (1), Sylvie Chappaz (1), Chris Cole (1), Jean-Pierre Galtier (1), Didier Givois (1), Mike Hewitt (1), Vincent Kovacs (1), Eric Lefeuvre (1), Jean-Pierre Lenfant (1), Don Morley (1), Ancil Nance (1), Alain Patrice (1), Graham Watson (1), Laurent Zabulon (1), Emmanuel Zurini (1). Avec les photos du pool des photographes et des archives : Agence Vandystadt Sports Photos (Paris France) et Agence Vandystadt Sports Photos-Allsport International (Grande Bretagne - États-Unis),  (4) et Zoom / Agence Vandystadt Sports Photos (Paris-France), (1).

Toutes les photos de "PHOTO PASSION SPORT" N°1 - Vandystadt International PHOTO SPORT Magazine - ont été choisies par Gérard Vandystadt. Avec Didier Klein (reportage "parachutisme - Emotion Bleue et Interview") et avec Gérard Planchenault (reportage "Bike messenger - Le prix du danger").

PHOTO PASSION SPORT N°1 SOMMAIRE : p.3 EDITORIAL  - p.4 SOMMAIRE - p.6 INFOS PHOTO SPORT - p.18 KIOSQUE - p.20 TOP SHOOT : LA PHOTO DU MOIS (Photo Didier Givois) - p.22 PASSION : INTERVIEW de SEBASTIEN FUTE, "Plus tard je serai photographe" - p.26 CREATION : OMBRE & LUMIERE, Entre le réel et l'irréel - p.50 BLOC-NOTES : OMBRE & LUMIERE - p.52 REPORTAGE : PARACHUTISME, EMOTION BLEUE, La photographie à 200 km/h - p.66 INTERVIEW : Entre ciel et terre avec DIDIER KLEIN - p.72 BLOC-NOTES : EMOTION BLEUE ET INTERVIEW - p.74 DOSSIER : 1 / EXPLOITS A HAUTS RISQUES, La spirale des performances - p.84 DOSSIER : 2 / TOP SHOOT, A propos de sport-crash- p.86 DOSSIER : 3 / LES 7 CRACKS DU CRASH - p.106 BLOC-NOTES : DOSSIER EXPLOITS, TOP SHOOT, 7 CRACKS  - p.108 REPORTAGE : LE PRIX DU DANGER, Bike Messenger à New-York - p.124 BLOC-NOTES : LE PRIX DU DANGER - p.126 GRAND CONCOURS : PHOTO SPORT et Agence VANDYSTADT - p.128 PHOTO PASSION SPORT N°2 - p.129 JUST ONE MORE - p.130  TRIBUNE LIBRE : SAINTE PHOTOGRAPHIE.


Pages 20-21 : PHOTO SPORT TOP shoot. Photo Didier Givois, Escalade sur glace et ski extrême, Glacier du Cul du Nant, Vanoise - France. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).

Les textes de "PHOTO PASSION SPORT" N°1 - Vandystadt International PHOTO SPORT  sont de :

© Éditorial et Tribune libre : Gérard Vandystadt, reportages et interviews : Gérard Vandystadt, Didier Klein, Alain Mercier, Dominique Buisson, Gérard Planchenault / PHOTO SPORT Magazine (mars-avril 1993 n° 1).

Les 75 "Champions et Championnes" de "PHOTO SPORT" N°1 - Vandystadt International PHOTO SPORT Magazine -, par ordre d'apparition dans le magazine :

Laurent Bouquet, Mauricio Gugelmin, Gérard Vandystadt (photographe), Nigel Mansell, Gilles Maquet (photographe-vidéoman), Terry Noris, Carl Daniel, Alain Prost, Christian Plaziat, Surya Bonaly, Oksana Baïul, Lu Chen, Naas Botha, Pierre Durand, Florence Griffith, Stéphane Peterhansel, Edgar Grospiron, Oksana Kostina, Gérard Planchenault (photographe), Katarina Witt, Charles Barkley, Equipe de France de Handball - 1993, Jean-Pierre Maurin, Patrick Vaire, Sébastien Flute, Henri Leconte, Isabelle Patissier, Molly Scott, Ivan Lendl, Jim Courier, Frédéric Anger, Nery Pumpido,  Jean-Marc Dubois, Garry O'Toole, Kenny Roberts, Téo Fabi, Paco Ojeda, Didier Klein (photographe-vidéoman). Max Dereta (photographe-vidéoman), Bruno Brokken (photographe-vidéoman), Simon Ward (photographe-vidéoman), Willy Boeykens (photographe-vidéoman), Henny Wiggers (photographe-vidéoman), Michel Pissotte (photographe-vidéoman), Véronique Roux, Bruno Passe et Michèle Vieren (photographe-vidéoman), François Rickard (photographe-vidéoman), Rugby : M. Oyogi Doshiba University, Ricardo Patrese, Nelson Piquet, Jos Van Aert, Rémy Louvel, Erik Comas, Martin Donelly, Andrea de Cesaris, Brian Anton, Kristian Ghedina, Christin Krone, J.P. Houbart, Enrico Vidoli, Davis Phinney, Edwin Evertsen, Philippe Laillet, Serge Demiere, Hwang Youn-Cho, Daley Thompson, Djamolidine Abdoujaparov, Terry Butcher, Memo Gracida, "Chamaco" Antonio Borrero Borrero, Pierre Dupont (Bike messenger), Masako Ohya, Christine Janin, Abedie Pelé (ndlr 2010, plus quelques belles et trop fugitives apparitions...).


Page 4 : Photo Didier Klein, le photographe-videoman Gilles Maquet, au dessus de Lyon en 1990. - Texte de Didier Klein 1993. © PHOTO SPORT Magazine N°1. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


Dédicace :

En 1993, Gérard Vandystadt dédie, page 3, "PHOTO PASSION SPORT" N°1 - Vandystadt International PHOTO SPORT Magazine, à Véronique.


Les textes du magazine :

ÉDITORIAL

par Gérard Vandystadt


Quand en 1977 j'ai créé ma propre agence de presse, l'agence de photo sportive Vandystadt, je l'ai fait avec le sentiment, l'intuition profonde d'un manque dans ce domaine de la photo. Il paraît que "la nature a horreur du vide"... Inventer une nouvelle "race" d'agence m'est apparu d'une évidente nécessité. Ceci d'autant qu'une attirance immodérée me conduisait depuis longtemps vers la photographie de presse ! Un monde "artistique et vivant" qui me faisait rêver d'espaces, d'idées, de rencontres et de création.

Aux cours de l'École du Louvre, étudiant, j'étais intéressé par la vie des artistes du Quattrocento italien et leurs différentes "écoles", par les "ateliers" flamands, et ceux, plus proches, de Rembrandt, de Delacroix... J'ai compris plus tard que lorsqu'on veut réaliser une œuvre importante, en quantité et en qualité, avec un style, un esprit, une philosophie, cela ne pouvait se faire qu'avec la réunion de nombreux talents divers, mais œuvrant dans le même sens...

J'ai réuni peu à peu autour de moi, au sein de l'agence, des dizaines de personnes, collaborateurs et photographes, et ensemble - pas toujours facilement - nous avons depuis 17 ans donné à la photo de sport un certain "meilleur d'elle-même" ! Une œuvre immense, individuelle et collective, un ensemble unique de photos que des milliers de magazines, des centaines d'éditeurs, de publicitaires etc... utilisent et publient partout dans le monde ! Nous avons suscité beaucoup d'intérêt auprès des professionnels et des amateurs dans le milieu de la photo mais bien sûr aussi dans celui du sport.

L'agence a catalysé de nombreux talents épars, dont certains très "créateurs", qui une fois réunis, motivés par un esprit "d'atelier", de groupe, autour d'une éthique, d'une conception du métier, d'une philosophie artistique, développent ensemble parfois un esprit de création... encore supérieur !


Pages 60-61 : Photo François Rickard, parachutisme - vol relatif féminin, le photographe-videoman Michel Pissotte au-dessus d'une "fleur à 80", figure en cours de formation. Record du monde de 80 Européennes le 6 Juillet 1990 à Niort. - Texte de Didier Klein 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


Passionnant mais difficile, le "métier est dur", et comme dans les sports de haut niveau, comme en Formule 1, rien n'y est jamais acquis. Certains se trompent d'adresse plus ou moins longtemps... d'autres craquent, s'embourgeoisent, s'endorment à poings fermés sur... quelques lauriers; certains - certaines - partent sans jamais avoir rien compris... Et d'autres arrivent avec leur passion toute neuve, leur joie de photographier, leur volonté d'exister, de créer !...

1993, début d'une nouvelle histoire, des millions de photos faites, des millions à faire... par l'agence. Mais une "impérieuse nécessité", un sentiment de manque, une logique sans faille, la nature a toujours autant horreur du vide... alors le goût du challenge revient très fort : pourquoi la presse n'a-t-elle pas son magazine de photo sportive pour exprimer, communiquer la formidable présence de la photo sportive devenue mondiale, l'une des formes photographiques les plus en évolution, en devenir depuis les années 80, mouvement auquel l'agence contribue chaque jour davantage...

Créer "le" magazine de la photo sportive pour les photographes, pour les sportifs, pour ceux qui aiment le sport et sa photogénie ! Un magazine original au concept nouveau, sans précédent, qui n'enfoncerait pas les portes... ouvertes par d'autres, qui ne serait pas une copie cent fois rabâchée sur les rayons de la facilité... Un tel magazine, je le rêve depuis 10 ans, c'est celui, introuvable, que j'aimerais tout simplement acheter en kiosque, qui me parlerait photo comme nous l'entendons, un magazine de... photographes de sport !

Un magazine qui ne soit pas un "zapping" permanent d'informations et de photos jetées en vrac et en quantité, aussi nombreuses, moches, et petites que des boutons d'urticaire. Parfois, on zappe avec la même rapidité les pages d'un magazine que 30 chaînes de télévision en 30 secondes... Aussi vite acheté,... feuilleté, "zappé", que... jeté. Les gens, dit-on, devraient retourner plus souvent au cinéma, ou lire un bon livre...

Mon cinéma préféré, c'est le "grand film", et en photo, ce sont les "grands sujets", sur 20 ou 30 pages..., "grand écran" où les photographes vous offrent le spectacle total de ce qu'ils savent faire de mieux : de vraies photos, évidemment ! Mon souhait : vous proposer les meilleures images, les plus beaux reportages, dans un esprit "magazine" qui aurait aussi l'allure, la magie d'un beau livre..., où il y aurait la synthèse, réfléchie, cohérente, visuelle d'une exposition photographique avec en plus, l'écriture pour parler entre nous de certaines de nos passions..., photo..., sport. Ce numéro est dédié à "Véronique" (voir p. 130).

© Gérard Vandystadt / PHOTO SPORT Magazine (mars-avril 1993 n°1)


Pages 38-39 : Photo Gérard Vandystadt, Coupe du Monde de football, le gardien-goal Nery Pumpido, Agentine / Cameroun à Milan - Italie, en 1990. Texte de Dominique Buisson 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


L'auteur : Gérard Vandystadt, 45 ans, Grand reporter / Photojournaliste de sport, 1er Prix du World Press Photo, Sport (1989). Fondateur et directeur depuis 1977 de l'Agence de Presse Photographique Vandystadt et en 1983 de Vandystadt-Allsport France (1ère Agence de presse de photographique sportive Française), Fondateur et directeur en 1989 de Gérard Vandystadt Editions (Livres et albums photographiques de sport). Auteur de : Objectifs Sports (1987), SPORTIVES (période 1982-1990), Passion Photo Sports (1991), Émotions J.0. (1992). Créateur et rédacteur en chef en 1993 du Magazine PHOTO SPORT. Puis des ouvrages : Gymnastique (1993), Lettres Photographiques (1994), Le Regard du Sport (1997), Coupe du Monde (1998), Merci les Bleus (2000), Roue Libre (2001), Plein Cadre (2002), SPORTIVES du Monde (période 1990-2002), etc. Concepteur, directeur et photographe depuis 2005 de l'Agence photographique : Regards du Sport-Vandystadt.com. (ndlr depuis 1977, Gérard Vandystadt participe directement à la création de très divers et nombreux ouvrages de librairie de qualité (plus de 70), d'expositions photographiques (plus de 50 à ce jour), d'activités où la photographie de sport, les sportifs et les sportives sont mis en valeur. (Réf. Infos 1993 et nov. 2010).

(ndlr en 2010 : Le N°1 de "PHOTO PASSION SPORT" - Vandystadt International PHOTO SPORT Magazine - daté mars / avril 1993, comporte entre autres, sur 132 pages : tous sujets et espaces confondus, 28 pages de textes et 130 photos.

Grand sujet 1 - "L'ombre & la lumière en photographies sportives" : 25 pages de textes et de photos.
Seize photos, dont onze (11) doubles pages, une (1) pleine page et quatre (4) 1/4 de page.

Grand sujet 2 - "Parachutisme - Émotion bleue et Interview" : 21 pages textes et photos. Treize photos, dont neuf (9) doubles pages, une (1) pleine page et trois (3) 1/4 de page.

Grand sujet 3 - Dossier : "Les crashs du sport - Exploits à hauts risques, Top Shoot, et 7 Cracks du Crash" : 32 pages de textes et de photos. Douze (12) doubles pages, trois (3) pleines pages et quinze (15) 1/4 de page.

Grand sujet 4 - "Le prix du danger - Bike messenger à New York" : 17 pages de textes et photos. Vingt et une photos, dont six (6) doubles pages, trois (3) pleines pages et douze (12) 1/4 de page.

PHOTO SPORT Magazine N° 1, c'est : 41 photographies en doubles pages, 8 en pleines pages + 73 photos, Infos et sujets divers.


Page 78-79 : Photo Patrick Behar, accident (crash) entre Ricardo Patrese et Nelson Piquet au Grand Prix de Formule 1 de Monaco 1985. Image prise du 11ème étage d'un immeuble, au dessus de la sortie de la ligne droite des stands, au 17ème tour. Pour cette photo, le photographe de l'Agence de Presse Vandystadt recevra le 1er Prix (couleur) du Grand Prix Martini de la meilleure photo sportive française de l'année 1985. La photo paraîtra en double page  actualité dans Paris-Match, et partout dans le monde ensuite. Image réalisée en Nikon et film Fuichrome 100 D. - Texte d'Alain Mercier 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


CRÉATION

OMBRE & LUMIÈRE - entre le réel et l'irréel !

par Dominique Buisson


Comme le peintre ou le sculpteur, le photographe utilise la lumière et son éternelle rivale : l'ombre. Leur but est de recréer le monde plutôt que de le montrer. Toute la différence est là. Entre le simple rapporteur de la réalité et le photographe créateur, il y a une exigence du regard, un refus de céder à la facilité, la volonté de proposer une autre vision des choses. La photo ainsi conçue doit dépasser l'anecdote pour devenir intemporelle, donc universelle : c'est alors que l'on peut parler d'art et qu'aucun sujet n'est exclu. Le sport encore moins que les autres car il est en soi tellement spectaculaire qu'on pourrait se contenter de n'en retenir que l'exploit. Ce serait oublier que l'art a pour nécessité de stimuler son spectateur, par la dramatisation, l'humour ou la poésie.

Opposer l'ombre à la lumière peut paraître contradictoire. Pourtant, lorsque la lumière baigne un sujet, c'est à l'ombre que le sujet doit son existence. Ainsi la photo de la grimpeuse sur son rocher de lumière (p.28-29) n'est pas sans rappeler les peintures de Lascaux où les hommes préhistoriques peignaient l'ombre de leurs mains sur la surface rugueuse de leur grotte. Plus tard Léonard de Vinci fut le premier à étudier ce rapport étrange entre la clarté et les ténèbres et à l'appliquer dans la peinture. Ses successeurs osèrent davantage. Désormais, rien n'interdisait d'aller plus loin et de privilégier l'ombre, la lumière n'en étant plus que l'écrin.


Pages 26-27 : Photo Gérard Vandystadt, Open de Monte-Carlo, 1985. Texte de Dominique Buisson 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


L'ancêtre de l'appareil photo, la boîte noire, était déjà basé sur ce principe, comme d'ailleurs la "chambre obscure" inventée par le peintre Le Caravage à la fin du XVIème siècle, pour dramatiser la tension entre les sujets éclairés et le décor dépouillé de tout artifice. Cette pièce, dont les murs étaient peints en noir, trouve son écho dans la photo par l'utilisation du flash, qui isole le sujet et lui donne son autonomie par rapport à l'environnement. On retrouve également cette intimité du "clair-obscur" dans tous les vieux films noir et blanc : l'utilisation du contre-jour dans ces derniers donnait aux ombres l'ampleur dramatique ou énigmatique qui faisait vibrer les spectateurs. La photo de moto (p.46-47), Kenny Roberts, illustre parfaitement cette seconde vérité de la forme : l'exagération de l'ombre donne ici toute la réalité de la puissance mécanique, beaucoup plus sûrement que la simple description de la machine dans le mouvement.

Si le sport est un spectacle, l'ombre est une dramatisation théâtrale. La vibration de la lumière sur les ténèbres a quelque chose  de "religieux". Elle fouille l'âme des acteurs qui naissent ainsi à la vie dans l'intensité de leur rôle. Ne faut-il pas se rappeler la célèbre "Ronde de nuit", où Rembrandt braquait sur ses personnages des projecteurs dignes d'un studio photographique ? Comme le maître flamand, le photographe se doit de "mettre en lumière" ses personnages pour mieux les "révéler". La photo de Lendl (p.32-33) au service est peut-être la meilleure illustration du clair-obscur classique : l'ombre l'isole du public, de son adversaire même. Il est seul avec lui-même, face à la perfection du geste. Il devient le geste, et la lumière révèle sa force intérieure : la photo est silencieuse comme la "Ronde de nuit". Il en est de même pour le gardien de but (p.38-39, le faisceau lumineux qui le suit le situe hors du temps pour universaliser son rôle.


Pages 28-29 : Photo Bernard Giani, escalade, la Française Isabelle Patissier au Mont Ayers Rock (Uluru), en Australie. Lieu sacré pour les peuples aborigènes Pitjantjatiara et Yankunytjatjara, à la base duquel ils pratiquent parfois des rituels et réalisent des peintures rupestres d'une grande importance culturelle. - Texte de Dominique Buisson 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1


L'ombre peut également proposer un regard surréaliste sur le monde : comme le peintre Magritte, ne faut-il pas se demander si toute vision n'est pas une illusion ? L'artiste aurait certainement apprécié la photo du plongeur (p.44-45), nimbé d'une aura bleue dont on ne sait plus si elle est le ciel ou l'eau : probablement le ciel puisque le nageur est prêt à se détendre vers le haut, vers un inconnu plus exaltant que sa propre victoire. Confusion entre le réel et l'image, la photo de la balle de tennis (p.34-35) est encore plus exemplaire : elle symbolise  plus le tennis que n'importe quelle action anecdotique qui "démontrerait" le geste. L'ombre devient ici l'alliée de la lumière pour associer l'impalpable au concret.

La photo de tauromachie (p.48-49) ne séduirait-elle pas moins Salvador Dali et sa redoutable science de la mise en scène ? Le taureau n'y est plus un adversaire : il est la muleta, le point d'orgue de la photo dans une lumière de sang qui préfigure déjà son destin. On ne plaint pas le taureau, mais on ne l'admire pas plus. Il n'existe alors que pour rappeler l'enjeu ultime de cette scène dramatique : le torero ne combat que contre lui-même. L'ombre c'est encore l'humour : ainsi de Lucky Luke, qui tire plus vite que que la sienne. Mais elle est parfois perverse : dans la photo de golf (p.36-37), elle indique le tir idéal, droit au but, mais... pas la bonne direction ! Quelquefois, elle contrarie même le mouvement annoncé : des quatre mains du plongeur (p.45), deux le retiennent, l'empêchent de se détendre. Va-t-il finalement plonger ?...


Pages 34-35 : Photo Richard Martin, tennis, l'Américain Jim Courier à Roland Garros, en 1992. - Texte de Dominique Buisson 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


L'ombre enfin, c'est la poésie. Elle glisse plus sûrement que le patineur sur la glace (p.42-43). Elle rend le coureur plus aérien que le vent du désert. Elle transforme les spectateurs en spectres de sapins contemplant la vraie vie des skieurs (p.40-41), ou elle permet aux spectateurs de la photo de projeter leur ombre propre dans l'image.. Quand elle se fait contre-jour, elle nous fait assister, non à du patinage de vitesse, mais à une chorégraphie nuptiale d'oiseaux imaginaires (p.42). Dans tous les cas, elle devient une musique, une mesure, un silence... un monde intermédiaire entre le passé et l'avenir, entre la certitude et le doute. Elle nous renvoie à nous, éveille notre regard à la vie. Tout simplement.

© Dominique Buisson / PHOTO SPORT Magazine (mars-avril 1993 n°1)


Photos du sujet : Gérard Vandystadt (2 photos), Bernard Giani (2), Ancil Nance, Simon Bruty (2), Richard Martin, Sylvie Chappaz, Francis Bompard, Chris Cole, Mike Powell, Mike Hewitt, Don Morley, Bernard Asset, Pascal Rondeau / Agence Vandystadt Sports Photos.

L'auteur : Dominique Buisson, 46 ans, photographe, écrivain, conférencier. 15 ans de presse écrite, a publié depuis 1981 onze livres d'art sur la culture japonaise et participé à de nombreuses expositions photographiques. Professeur d'arts plastiques. Il collabore avec Gérard Vandystadt, depuis 1976, et depuis 1977, diffuse ses photos avec l'Agence Vandystadt.


Pages 48-49 : Photo Pascal Rondeau, tauromachie, l'Espagnol Paco Ojeda en 1991. - Texte de Dominique Buisson 1993. © VANDYSTADT PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


PARACHUTISME REPORTAGE / 1

EMOTION BLEUE - La photographie à 200 Km/h !

par Didier Kein


Vendredi 14 août 1992, 19 heures 30. Au fond du Twin-Otter qui décolle au-dessus du terrain du Cannet des Maures, je vérifie une ultime fois l'ensemble de mon équipement. Inspection complète du parachute : sangles de cuissardes correctement passées, poignées de libération et d'ouverture du secours dégagées... OK. Reste à passer au matos photo : Nikon 801 chargé d'une nouvelle Velvia, sous-ex d'un tiers de diaph, mise au point manuelle, bague de distance du 2Omm scotchée aux alentours d'une dizaine de mètre... OK. Côté expo, je choisis le mode "S" (priorité vitesse) calé sur le 250ème. La lumière est encore suffisante, mais commence à décroître trop rapidement pour assurer en mode manuel, mieux vaut être prudent et laisser ma cellule bosser. Et comme de surcroît aucune couche de nuages ne se profile à l'horizon, pas de crainte à avoir, ça va aller. Vérification de la fixation du boîtier sur le casque : écrou et élastique sont en place. Vérif du flash SB-24, j'allume ma Quantum fixée sur le côté gauche de mon harnais, à hauteur de la hanche, la charge est bonne. Mode TTL, 24mm sélectionné, tout est correct. J'éteins le tout, et jette un œil à mon altimètre : déjà 1000 mètres...

Dans l'avion, les filles commencent à se concentrer, le silence chassant minute après minute les brouhahas qui suivent systématiquement la phase de décollage. Elles sont vannées : c'est leur quatrième saut de la journée, et quelle journée ! Venues des quatre coins du monde, 100 des meilleures relativeuses mondiales sont présentes, dispatchées à ce moment même dans les cinq avions de 9 à 24 places qui les montent à 5500 mètres d'altitude. Depuis six jours, elles répètent inlassablement au sol et dans leurs têtes les gestes qui visent à leur faire battre le Record du Monde Féminin de Grande Formation, record qu'elles ont réalisé ce matin même à sept heures. En effet, à leur septième tentative de record du monde, elles ont enfin complété la superbe fleur à 84 formant la figure du record, formation qu'elles ont de


Pages 52-53 : Photo Didier Klein, parachutisme, cinq photographes, équipés en photo-ciné-video, ayant suivi le Record du Monde de Grande Formation à 150, le 4 juillet 1992 à Koksijde, en Belgique. Max Dereta (Hollande), Bruno Brokken (Allemagne), Simon Ward (Angleterre), Willy Boeykens (Belgique), Henny Wiggers (Hollande). - Texte de Didier Klein 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


surcroît eu l'élégance de tenir complète 19 secondes, soit près de quatre fois le minimum de  cinq secondes imposé pour l'homologation du record ! Ce matin... c'était ce matin... Lumière splendide pour nous autres photographes, et près de vingt secondes pour "assurer" les images : quel luxe... Deux autres tentatives à 92 ensuite, mais qui n'étaient pas complètes : trop pointu de rajouter huit nanas et de réussir la manip en deux sauts seulement ! Et ce soir, pour la "dernière" de cette semaine folle, les organisateurs ont décidé de brieffer "le 100" : plus un coup de boost psychologique pour les filles entre elles que pour réussir un deuxième record. Histoire que chacune des participantes ait eu le plaisir d'une tentative à 100. Une fois, rien qu'une fois... Coup d'œil à l'altimètre : nous sommes à 2500 mètres. Je ferme les yeux et me concentre à mon tour.

4000 mètres. Ma voisine me tend le masque à oxygène que nous sommes quatre à nous partager. Lentes inspirations répétées... Suivante ! Je me prépare calmement : d'abord les lunettes, et puis le casque. Fixation des deux mentonnières, raccord des câbles de déclenchement électrique et d'alimentation du flash, OK. Je pense à mes quatre camarades photographes et vidéomen, installés en "hommes solitaires" à bord des cinq avions. Autour d'eux, dans le doux bruit de turbines de la patrouille, cent superbes jeunes femmes (enfin presque !)... le "métier" a quand même des avantages !


Pages 54-55 : Photo Didier Klein, parachutisme, saut en tandem sous les objectifs du photographe-videoman français Gilles Maquet, au-dessus de l'aérodrome de Lyon-Corbas, en 1990. - Texte de Didier Klein 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


5000 mètres, nouvelles bouffées d'oxygène, et puis le signal sonore nous annonçant l'arrivée sur axe retentit. Tout le monde se lève calmement. Au fond de l'avion, je profite des dernières secondes de calme pour mettre sur "on" le 801, le flash, et la batterie. Dernier coup d'œil au parachute, tout baigne. Paré !

Signal sonore et voyant de "Stand-by". Les filles ouvrent la porte, et se positionnent, collées les unes aux autres afin de rester le plus groupées possible dès les premières secondes de vol, dans l'attente du klaxon qui donnera le signal du départ... Plus un bruit, secondes au ralenti au cours desquelles chacun d'entre nous voit défiler les soixante-dix secondes de vol qui l'attendent. Et c'est le départ : coller, coller, coller, coller...

C'est parti !!! Repérer la base qui se forme doucement, bon sang qu'elle est loin ! Position de piqué pour rattraper le fort décalage de hauteur dû au temps de sortie des avions... Whhhhh... le vent relatif accélère doucement... Magie de la troisième dimension ! Petit coup d'œil à la base, encore du niveau à récupérer. Reprise d'un piqué plus léger que je freine doucement à l'œil, OK pour la distance. Coup d'œil général, la formation est complète aux deux-tiers. Soleil de face, léger dérapage à gauche pour assurer une lumière correcte, en même temps que j'avance doucement, me rapprochant de la figure qui continue, seconde après seconde, de se compléter au fur et à mesure de l'arrivée de ses coéquipières. Placement OK, centrer en avançant légèrement pour amener une sensation de verticalité... Je déclenche. Léger coup d'œil aux alentours, seules quelques nanas ne sont pas encore appontées... Bon sang mais elles risquent de le faire !... Recadrer, nouvelle avancée légère en continuant mon dérapage gauche... Déclenchement. Sont-elles toutes là ! Je n'en sais rien mais la lumière est sublime, et la formation qui semble stationnaire au-dessus de la terre immobile est splendide... Déclenchement... Ça continue de voler merveilleusement... Dernière avancée au bord de la verticale de la formation... Déclenchement en profitant de cette merveilleuse fleur humaine, que nous sommes cinq seulement à voir en direct... S'arrêter une infime seconde.. Vol... Vol...


Pages 56-57 : Photo François Rickard, parachutisme, saut groupé de "relativeurs" à la sortie d'un Cessna-207, à 3500 mètre d'altitude. Au premier plan, l'altimètre. - Texte de Didier Klein 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


Les filles composant l'étoile à huit formant la base centrale de la figure remuent les jambes, signal de séparation dont elles ont la charge. A 1500 mètres d'altitude, après plus d'une minute de chute libre, une par une, presqu'au ralenti, chacune des parachutistes effectue un demi-tour pour ensuite s'éloigner. Recherche  d'un espace de ciel solitaire pour ouvrir en sécurité, curieux chemin à l'envers d'une éphémère et fragile structure qui n'avait pour seul objet que de vivre quelques secondes... Après m'être suffisamment éloigné, je vérifie mon coin de ciel bleu, dessous, droite-gauche, personne. Signal d'ouverture, action sur mon pull-out qui extrait bientôt ma voilure de mon sac. Ouvert "aux petits oignons", comme d'habitude ! Je libère mes freins, et m'empare de mes commandes. Couper le contact du matos, revenir se poser au terrain. Bon Dieu, ça semblait complet...

Elles n'ont quand même pas réussi le 100 ! Je n'y crois pas, persuadé que l'une ou l'autre manquait, sans parler des problèmes de prises qui doivent être exactement conformes au projet de formation déposé auprès du chef-juge quelques secondes avant l'embarquement... Non, il n'y est pas, il ne peut pas y être. Posé dans la douceur de l'air d'un soir d'été. Autour de moi les filles s'interrogent. "Qui manquait ?" - "Tu l'as vu complète ?" - "Est-ce que Natacha était bien dans son créneau ?". Aucune ne croit au record autrement qu'en rêve. Un 100, et au premier essai ?!!! Allons... Arrivée au hangar à côté duquel, dans la gigantesque tente de campagne qui leur sert de PC, les juges et les organisateurs visionnent les bandes vidéo du saut que les cameramen viennent de leur apporter. Suspense pour la forme... Et puis après d'interminables secondes qui n'en finissent pas de doper les nanas d'un espoir insensé, c'est Jérome, l'organisateur, qui sort et prend le micro. Il est grave et peu souriant, pas de doute, c'est rapé. Évidemment !


Pages 58-59 : Photo Didier Klein, parachutisme, "relativeurs", tentatives de Record du Monde. Le dernier record mondial mixte (hommes et femmes), a été porté à 200, le 23 octobre 1992, aux Etats-Unis. - Texte de Didier Klein 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


Et, alors que nous nous débarrassons à peine de nos fragments de ciel, ce paysage bleu où nous étions encore il y a à peine quelques minutes, nous entendons pétrifiés Jérome déclarer : "Le 100 a été tenu complet 5,72 secondes : c'est donc le nouveau Record du Monde Féminin". Puis il éclate de rire. Pendant quelques centièmes de secondes, cent filles ont eu le cœur arrêté. Net. Et d'un seul coup c'est l'éclatement, la tension accumulée au cours de la semaine toute entière explose littéralement. Rire, larmes, effondrement de joie, de bonheur, de fierté. Je suis immobile et commence à entendre les cris qui m'entourent alors que mon champ de vision devient d'un trouble merveilleux. Putains de larmes, sacré Record du Monde...
... Et j'ai les docs ! Merci les filles.

© Didier Klein / PHOTO SPORT Magazine (mars-avril 1993 n°1)


Photos du sujet : Didier Klein (7 photos), François Rickard (3) / Agence Vandystadt Sports Photos.  

L'auteur : Didier Klein, 35 ans, ingénieur de formation, photojournaliste. 2700 sauts. Débute le parachutisme en 1976, moniteur d'État 2ème degré, fondateur du magazine ParaMag et directeur de publication pendant 6 ans. Édité en 1991, le livre "Émotions Bleues", qui rassemble 200 photos, dont il est le co-auteur avec trois autres photographes (Patrick Passe, Michel Pissote et François Rickard). Ses photos sont distribuées par l'Agence Vandystadt depuis 1987, et à partir de 2005, par la nouvelle Agence : Regards du Sport-Vandystadt.com.


Page 59 : Photo Didier Klein, parachutisme, sauts groupés de "relativeurs", tentative de Record du Monde, Aérodrome du Cannet des Maures - France. - Texte de Didier de Klein 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


PARACHUTISME INTERVIEW / 2

ENTRE CIEL ET TERRE - Avec Didier Klein

par Gérard Vandystadt


245 000 secondes de photo...

Photo Sport : Didier, en dix ans de photos de parachutisme, sur 2700 sauts effectués, tu n'as finalement "travaillé" que 68 heures ?

Didier Klein : C'est une manière de voir les choses ! Il est vrai que si l'on compte une minute de chute et deux minutes sous voile, je ne travaille que trois minutes par saut... Et cela ne représente en dix ans que la moitié du temps qu'un photographe passe à bosser lors d'un seul Open de Roland-Garros... Moi qui croyais être un actif !..

Photo Sport : Quelle est la plus grande difficulté de la photo de parachutisme ?

Didier Klein : C'est de le faire en chute ! Cela se passe à une vitesse verticale qui oscille entre 180 et 250 km/h. Ce qui veut dire qu'il faut d'abord et avant tout être un parachutiste autonome et techniquement "au point" avant d'attaquer la prise de vues... en chute !

Photo Sport : Cela demande quelle expérience ?

Didier Klein : Je pense qu'il faut quelques centaines de sauts, soit au moins deux à trois ans de pratique intensive. Ce qui ne veut pas dire qu'on ne peut pas réaliser un "cliché" avec un centaine de sauts, mais on manquera alors de répondant technique dès qu'une photo un peu plus pointue sera à réaliser (grande formation par exemple).

Photo Sport : Parlons technique photo. Comment se fait la visée ?

Didier Klein : Les boîtiers sont fixés sur le casque, et la visée se fait à travers un viseur qui arrive devant l'oeil. Ces viseurs sont du type "à anneaux de Newton", c'est-à-dire qu'ils permettent de voir très précisément le centre de la visée à travers des anneaux qui suivent l'axe du casque (donc l'axe de prise de vues du boîtier) même si le casque bouge légèrement. De tels viseurs sont indispensables pour assurer une visée parfaitement centrée.


Pages 66-67 : Photo Didier Klein, parachutisme, un "pro" du surf en chute libre, le Français Laurent Bouquet dans le ciel de Castelon - Espagne. Une technique "top-niveau" est indispensable en skysurf. - Texte, interview de Didier Klein par Gérard Vandystadt 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


Photo Sport : A quelles focales travailles-tu ?

Didier Klein : Le plus souvent entre 35 et 24mm. Cela dépend à la fois du sujet que l'on prend et de l'effet souhaité. Pour un sujet seul, on peut faire ce que l'on veut, car il n'y a ni problème de formation (à moins d'être collé à lui), ni de profondeur de champ. En revanche, dès que l'on suit une grande formation, on a tendance à abandonner les très grands angles pour se servir du 35mm, cela pour éviter que la figure n'apparaisse déformée. Mais la distance augmentant, il faut alors assurer en profondeur de champs. En fait, tout le problème vient du fait qu'on ne peut photographier une formation en étant pile dessus...

Photo Sport : Qu'est ce qui se passerait alors ?

Didier Klein : On serait dans ce cas "déventé" par les turbulences induites par la formation, et on tomberait violemment dessus. Ce qui n'est conseillé ni pour des raisons de sécurité, ni pour des raison de crédibilité dans le milieu...

Photo Sport : C'est déjà arrivé ?

Didier Klein : Bien sûr, de jeunes parachutistes qui voulaient faire de la photo sans être suffisamment solides techniquement ont déjà provoqué de tels "accrochages". Ce qui fait que maintenant les leaders des formations se méfient et veulent savoir à quel photographe ils ont affaire. Cela arrive aussi à des confirmés ; je me souviens d'une photo que je voulais faire sous une étoile à huit, persuadé qu'en me positionnant pile dessous mais suffisamment bas pas rapport à elle, je ne leur créerais pas de problèmes. Eh bien j'ai déventé la formation qui s'est "cassé la figure". Comme quoi... Cela dit, c'était tout de même différent dans la mesure où j'avais expliqué aux parachutistes ce que je voulais faire, et que je l'ai tenté à une altitude suffisamment haute pour qu'il n'y ait pas de problème de sécurité.


Pages 68-69 : Photo François Rickard, parachutisme, baptême de l'air en vol tandem, au dessus de l'aérodrome de Chambéry-Aix-les-Bains. - Texte, interview de Didier Klein par Gérard Vandystadt 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


Photo Sport : Et le cadre ?

Didier Klein : Il se fait "à l'œil". Avec l'habitude on arrive à bien sentir le champ d'un 35mm ou d'un 24mm, même d'un 20mm, que j'utilise pour ma part maintenant très souvent.

Photo sport : Quels boîtiers et paramètres techniques de prises de vues ?

Didier Klein : N'importe quel 24 x 36 équipé d'un moteur intégré (plus agréable qu'un moteur séparé pour des raisons de poids) fait l'affaire. Il faut pouvoir travailler en automatique ou en manuel selon le sujet. Quant aux paramètres, en général on opère aux alentours du 250ème, pour f : 8 dans les conditions normales. On a au moins la chance d'avoir de la lumière là-haut !

Photo Sport : Quelles sont outre les spécificités techniques parachutistes, les difficultés techniques purement photo ?

Didier Klein : Après la visée et le cadre, l'exposition évidemment. Le mode automatique marche bien le plus souvent, mais a bien sûr ses limites. Ainsi de sujets sur fond de nuages par exemple, qu'on est bien obligé de prendre en manuel. Reste à savoir anticiper le réglage avant le saut... François Rickard, mon ami photographe, tournait même son diaph en chute selon les conditions de lumière ! Il ne travaillait d'ailleurs lui qu'exclusivement en manuel. Reste la mise au point, elle ne pose généralement pas de problème puisqu'on travaille aux grands angles, et avec de la lumière. On sait en général avant le saut à quelle distance on va opérer, il n'y a plus qu'à scotcher la bague des distances afin qu'elle n'ait pas la mauvaise idée de bouger pendant le saut.

Photo Sport : L'autofocus n'est donc pas exploitable ?

Didier Klein : Il peut être utilisé mais à mon sens il offre, sauf cas particuliers, plus de risques (sujet décentré, contraste difficile, inertie de prise de vues) que d'avantages. Après avoir essayé, je suis revenu au bon vieux bout de scotch qui "assure" !


Pages 70-71 : Photo Didier Klein, parachutisme, Michèle Vieren et Bruno Passe "baiser en vol tandem", à 200km/h. - Texte, interview de Didier Klein par Gérard Vandystadt 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


Photo Sport : Certaines de tes photos sont prises au coucher du soleil, manifestement avec un flash, il est aussi installé sur la casque ?

Didier Klein : Oui, cela relevait de ma part d'un désir d'images nouvelles. J'ai donc équipé mon casque de l'ensemble Nikon F-8O1 et SB-24 en 1989, dès sa sortie. Et outre les photos de soir ou de contre-jour (où le flash est indispensable), je me sers du flash en permanence, ce qui me permet souvent de déboucher le sujet et donne un "plus" au relief de la photo.

Photo Sport : Il se recharge suffisamment vite ?

Didier Klein : Je l'alimente avec une batterie Quantum turbo, fixée à mon harnais, qui donne la pleine puissance toutes les deux secondes, ce qui est largement suffisant.

Sport Photo : Quant au déclenchement, il est électrique ?

Didier Klein : Bien sûr. Un cable de déclenchement part du boîtier vers la main gauche en passant sous la combinaison. Aucun problème.

Photo Sport : Souvenir particuliers ?

Didier Klein : "Des Classiques". Pour ma part, cela ne m'est jamais arrivé de sauter sans pelloche, mais en revanche, j'ai fait une super série en gardant le capuchon d'objectif sur l'appareil. Je l'ai vu au sol en me déséquipant. J'étais fou furieux.

Photo Sport : Est-ce dangereux ?

Didier Klein : Dans la théorie pas plus que la pratique "classique" du parachutisme, qui "dans la théorie" ne l'est pas. Dans la pratique, j'ai perdu deux amis l'année dernière.


Pages 62-63 : photo Didier Klein, 203ème saut. Véronique atterrira dans un jardin ! "Coup de flash" au soleil couchant de la "Costa del Sol". A la verticale de l'aérodrome d'Ampuriabrava - Espagne - Texte de Didier Klein 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


Photo Sport : Qu'est-ce qui s'est passé ?

Didier Klein : Pour la première, Véronique, après ouverture la voile principale a eu un défaut de fonctionnement. Elle s'en est donc séparée (ce qui est la procédure normale) avant d'ouvrir sa voile de secours, mais cette dernière s'est accrochée dans le matériel vidéo qui équipait son casque. Et elle n'a malheureusement pas réussi à le dégrafer ensuite.

Photo Sport : Et l'autre accident ?

Didier Klein : Une horreur, un ami très proche, *François Rickard, tournait un film en Bolivie. Il avait du matériel très lourd sur le casque. Le vent local ne lui ayant pas permis de se poser sur terre, il est arrivé sur un lac. Il a coulé sans arriver à se séparer de son casque, peut-être d'ailleurs au début par crainte de perdre ses images ? La mort a décidément beaucoup d'imagination !

Photo Sport : Le bilan ?

Didier Klein : Anticiper, anticiper, anticiper.

© Gérard Vandystadt avec Didier Klein / PHOTO SPORT Magazine (mars-avril 1993 n°1)

Photos du sujet : Didier Klein (3 photos, dont la couverture de PHOTO SPORT), François Rickard (1) / Agence Vandystadt Sports Photos.  

(ndlr *François Rickard, 2600 sauts. Photographe professionnel installé à Annecy depuis 15 ans. Venu au parachutisme en 1981, il en devient rapidement l'un des grands pros (collabore avec l'Agence Vandystadt). Il se noie le 17 août 1992 (à 36 ans) à l'issue d'un saut qu'il réalise en Bolivie dans le cadre du tournage d'un long métrage de cinéma (avec une caméra 35 mm de 6 kg posée sur la tête), au-dessus du lac Titicaca. Les conditions aérologiques l'empêcheront de regagner la berge (...). Film "Pushing the limits" de Thierry Donard. Avec Fiona Gélin, Marc Twight, Edward Meeks, sorti en mars 1994. 1h 35 d'aventures extrêmes...).


* photo Didier Klein, parachutisme, vol relatif féminin. Record du Monde de Grande Formation, 80 femmes européennes (14,52 secondes), le 6 juillet 1990 à NIORT, FRANCE. - "Illustration complémentaire" au texte de Didier Klein 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


DOSSIER / 1

EXPLOITS A HAUTS RISQUES - La spirale des performances

par Alain Mercier


Le bon sens le soutient mordicus : le sport, c'est la santé. Faux, rétorquent de plus en plus d'athlètes de haut niveau. L'entraînement les use, la compétition les brise et la pression fait craquer leur musculature. Explications.

Cet hiver, Nathalie Bouvier a retrouvé sa place sur la vaste scène du Cirque Blanc. Elle a promené ses yeux rieurs, sa bouille gourmande et sa douce joie de vivre sur toutes les pentes de la Coupe du monde féminine de ski alpin. A chacune de ses performances, elle a lu du respect dans le regard de ses adversaires et de tous les entraîneurs des équipes étrangères. "Du respect, dit-elle. Et une certaine admiration. Mais pas vraiment d'étonnement de me retrouver là, au pied de la piste, moins de deux ans après mon accident".

Condamnée par la médecine à ne plus jamais goûter à l'ivresse d'un schuss après sa chute, en mars 1991 lors d'un entraînement à Furano (Japon), la skieuse française a vaincu toutes ses douleurs et obligé ses jambes à oublier leurs multiples fractures. "J'ai vécu l'enfer" lâche-t-elle parfois. Aujourd'hui, pourtant, il ne se trouve personne dans le milieu du ski alpin pour s'étonner encore de sa présence au départ d'une descente. Preuve que l'accident fait désormais pleinement partie du jeu intrépide de la haute compétition. L'accident, ses risques et ses miracle. Plus tôt, le Suisse Pirmin Zurbriggen avait lui aussi renversé d'un geste énergique la solide logique médicale. Opéré un mois seulement avant le début des championnats du monde, il avait avalé d'un trait l'obligatoire épisode de la rééducation. Pour se jeter sans la moindre appréhension dans la pente du Mondial de Crans-Montana. La médecine avait alors crié à la prouesse physiologique et bruyamment applaudi le courage et la détermination du skieur. Mais le sport avait à peine relevé l'anecdote. "On en a vu bien d'autres", avaient murmuré les vieux piliers du Cirque Blanc.


Pages 74-75 : Photo Simon Bruty, rugby, Universités de Cambrige et Doshiba, 1985. - Texte d'Alain Marcier 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


"L'accident, il faut vivre avec et ne plus y penser", avoue l'Américain Greg Foster, bardé de titres mondiaux sur 110m haies mais griffé depuis le haut de la cuisse jusqu'à la cheville de longues et profondes cicatrices. Vivre avec, car sa présence est visible derrière chaque virage de la piste. Aujourd'hui, le sport s'offre de telles exigences qu'il n'a plus aucun goût pour la prudence. Plus question de laisser le temps réparer doucement les blessures de l'effort ou préparer le corps à la violence de la compétition. Le public s'impatiente, l'argent s'entasse et la pression monte. Alors, il faut gagner sans cesse. Le champion se laisse entraîner dans une spirale de l'entraînement à outrance. Il faut prendre tous les risques. Et peu importe que de son corps maltraité monte parfois un long cri de douleur. Le péril n'est pas nouveau. En 1903, le rallye Paris-Madrid fut interrompu à Bordeaux parce que l'hécatombe de participants et de badauds devenait vraiment scandaleuse. Mais aujourd'hui, le danger s'est banalisé. Il a pris place dans le paysage. Et c'est tout juste si les acteurs du sport prennent encore le temps de s'occuper de sa présence.

Les médecins, eux, refusent ce terrible constat. Éric Bouvat, le médecin de la Fédération Française d'Athlétisme, laisse parfois la colère le gagner lorsqu'il lui faut évoquer son travail quotidien. "Ça devient de plus en plus fou, dit-il. Les athlètes ne s'entraînent plus selon leurs moyens physiques, mais en fonction de l'objectif à atteindre. Et tous se prennent pour des recordmen du monde en puissance. Ils se croient équipés d'un moteur de F1, alors que certains ont à peine la puissance d'une 2cv. Du coup, ils tirent à fond sur la mécanique. Et, un à un, tous connaissent le malheur d'un accident en compétition".


Pages 76-77 : Photo Holly Stein, boxe, les Américains Terry Norris et Carl Daniel, au San Diego Sport Arena, en 1992. - Texte d'Alain Mercier 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


En 1987, Éric Bouvat a pris sa plus belle plume pour rédiger une étude sur l'état de santé de l'équipe de France d'Athlétisme. Il a enregistré sur un carnet de note tous les traumatismes dont ont souffert les quatre-vingt-huit athlètes qui préparaient les championnats du monde de Rome. Bilan : "Plus d'un tiers des blessures s'est produit de manière accidentelle, en plein effort, le jour de la compétition. Les athlètes s'étaient soumis au cours de la saison à un entraînement tellement intensif qu'ils en avaient fragilisé leurs tendons, leurs muscles et leurs articulations" Pire : "Cette même année, poursuit Éric Bouvat, j'ai établi que 12% des athlètes de l'Équipe de France ont été opérés. Ce qui revient à penser que, désormais, un sportif de haut niveau passe au moins une fois dans sa carrière sur le billard. C'est grave". Le médecin de la FFA se laisse volontiers glisser vers un sombre pessimisme. Le dopage a posé les records sur des sommets inaccessibles. Le public et les médias, pourtant, exigent toujours l'impossible exploit. "Les athlètes qui poursuivent ces records sans utiliser de produits dopants, avoue Éric Bouvat, courent tout droit vers la rupture et l'accident. C'est quasiment inévitable. Certains le savent. Mais la pression est telle que plus personne ne prend le temps du repos et de la récupération".

L'athlétisme n'est pas seul à payer annuellement son tribut à la blessure et au danger. En gymnastique, le public a fini par renoncer à retenir les noms des meilleures. Normal : elles ne durent que le temps d'un été. L'évolution technique consomme des générations entières de bébés champions. Aux championnats du monde de Rotterdam en 1987, l'infirmerie a refusé du monde. La compétition a envoyé quarante gymnastes sur les brancards. Fractures, entorses et traumatismes... La gym vole toujours plus haut mais il lui arrive souvent de se prendre les pieds dans ses propres tapis.


Pages 81-82 : Photo Bernard Asset, accident (crash) spectaculaire, sans aucun blessé ! Lors du 2ème départ du Grand Prix de Formule 1 de Zeltweg - Autriche, en 1987. - Texte d'Alain Mercier 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


L'addition que règle le tennis à la fin de chaque saison est à peine plus mince. La course à la fortune et un calendrier surchargé poussent les princes de la raquette à négliger leur état de santé. Aveu alarmiste du Dr Pierre Talbot, médecin de la Fédération Française de Tennis : "Ils ne savent pas récupérer des efforts consentis à l'entraînement ou en compétition. Alors forcément, ils se cassent de partout. Les joueurs devraient s'accorder des temps de récupération et se soumettre à de longues séances de stretching avant les rencontres. Mais ils n'en ont souvent pas le temps".

Les Sports mécaniques ont cessé depuis des lustres de laisser au corps humain le loisir de s'adapter au progrès de la machine. Pas question de traîner en route. La technologie saute les étapes et se moque volontiers des périls de la vitesse. Aux pilotes de trouver dans leurs muscles les ressources pour suivre ce rythme endiablé. "Au Castelet, les motards arrivent en bout de ligne droite à 305 km/h, explique Albert Charin, le kiné de l'équipe Suzuki. Et ils abordent la course du Cygne à 150 km/h. Sur une distance de 70 mètres, ils ralentissent de 150 km/h. Ils prennent donc l'équivalent de 70 kilos dans les bras. Sur la ligne d'arrivée d'un grand prix le pilote a soulevé 140 fois une charge de 70 kilos à bout de bras". Conséquence : le corps cède de plus en plus souvent face aux attaques de la compétition. La moto dresse chaque saison le bilan de ses disparus. Et il lui faut aussi panser les plaies de ses pilotes. En 1985, Freddie Spencer a plongé à son tour dans la spirale de la blessure. Son bras a cessé de résister aux sollicitations de la compétition. Le meilleur spécialiste de 500 cm3 du monde a dû se résoudre à subir plusieurs opérations chirurgicales. Aucune, pourtant, n'a pu enrayer son déclin. Et le médecin a parlé d'une hypertrophie de l'avant-bras.


* Photo Gérard Vandystadt, athlétisme, chute de la Jamaïcaine Brigitte Foster à l'arrivée du 100m. haies femmes (2ème), médaille d'argent des Championnats du monde de Paris-Saint-Denis, au Stade de France, le 27 août 2003. "Illustration complémentaire" au texte d'Alain Mercier 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


Signe des temps : le mot accident a cessé d'encombrer les conversations des sportifs de haut niveau. "C'est tellement entré dans les mœurs qu'on n'en discute pas", raconte Nathalie Bouvier. 'Ils l'évoquent rarement car tous cherchent à oublier au plus vite, assure Éric Bouvat, le médecin de la FFA. L'obsession d'un athlète blessé est de retrouver au plus vite sa place sur la piste. Pas question donc de s'éterniser sur le traumatisme ou ses conséquences. La chirurgie ne prend guère, elle non plus, le temps de se retourner. Elle répare à tout va et teste souvent sur le sportifs ses techniques nouvelles. En 1987, la skieuse Catherine Quittet avait innové en laissant le gore-tex ressouder un ménisque salement abîmé par les neiges de la Coupe du Monde. Aujourd'hui les matériaux synthétiques se sentent comme chez eux dans les salles d'opération des services de traumatologie sportive. Ils se glissent dans les articulations et renforcent les tendons. Du coup, la rééducation a cessé de retarder la reprise de l'entraînement. Et l'accident se fait oublier aussi vite qu'il a surgi. Sur les stades de la planète, le public aime se réjouir des cris de victoire qui montent de la piste. Le bonheur des vainqueurs efface souvent la douleur des victimes. Dommage qu'il soit souvent de plus courte durée.

© Alain Mercier / PHOTO SPORT Magazine (mars-avril 1993 n°1)

DOSSIER / 1 - Photos du sujet : Simon Bruty, Holly Sten, Parick Behar, Bernard Asset, Pascal Rondeau / Agence Vandystadt Sports Photos.


Page 106 : Photo Gérard Vandystadt, polo hommes, chute de l'Américain "Memo" Gracida Jr. des "Black Bears", lors de la Lancel Polo Cup à Deauville, en août 1990. - Texte d'Alain Mercier 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


DOSSIER / 2

TOP SHOOT - A propos de sport-crash

par Gérard Vandystadt


Aujourd'hui, le sport est un spectacle permanent et planétaire, troublant à plus d'un titre... symbole parfait de l'époque très particulière que nous vivons, et de ce fait souvent violent. Les reporters-photographes (photojournalistes), qui en sont les "historiens de l'instant" le démontrent parfois d'une façon très... frappante !

Les photos de sport sont des images fortes, belles, puissantes et esthétique. Ok ! Ca c'est le travail... ordinaire du bon photographe de sport. Un photographe qui a quelque chose dans la tête, dans l'oeil, dans l'objectif !... Alors un "top shoot" photo, c'est quoi ? C'est tout autre chose, c'est "plus" de tout..., plus de magie, de talent, de chance et de force ; la cerise sur le gâteau. C'est une plaque, une "putain de plaque", un super doc, "une couv" (1), une "double" (2), une "zoom" (3)... Ils parlent comme cela les photographes, et même parfois quand ils ont de la culture..., ils disent : un "Rembrandt", un "Frago" (4). Bref c'est une très bonne photo et c'est aussi très souvent (mais pas exclusivement), une photo de "crash", chutes, collisions, accidents de toutes sorte, c'est de toute façon une photo où il se passe quelque chose d'extraordinaire !

Une telle photo n'a pas besoin d'explication, c'est une histoire sans paroles... qui parle d'elle-même. Napoléon disait déjà quelque chose comme : "Mieux vaut un bon dessin qu'un long discours" ! Un "top shot" est signifiant, on le découvre, on en comprend le sens, l'esprit et le message aussi vite que le photographe a emprisonné l'instantané dans sa boîte au 250ème ou 1000ème de seconde ! On arrête de parler, on fait un tirage et on l'accroche au mur si l'on veut. Mais parfois ce n'est pas possible : trop dur, trop terrible, trop... horrible.


Page 85 : Photo Gérard Vandystadt, cyclisme, soins médicaux pour le Néerlandais Jos Van Aert après une chute, lors de la 12ème étape, Toulouse-Montpellier du 76ème Tour de France, en juillet 1989. - Texte de Gérard Vandystadt 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


Inattendues, amusantes, dramatiques ou épouvantables, j'ai souvent constaté que certaines de ces images avaient une forte tendance à faire rire le lecteur, le spectateur. Ainsi, à l'occasion du 2ème festival du photojournalisme de Perpignan, "Visa pour l'Image", un soir de 1990, nous avons projeté sur un écran géant, devant 2500 personnes, une sélection de crashes sportifs (dont quelques-uns sont présents dans ces pages). Dès la deuxième photo, le public a souri, à la cinquième il riait franchement, à la vingtième - crescendo - il était plié en quatre !

Avec la jeune femme que j'accompagnais et le photographe de voile Philip Plisson, nous étions surpris, sidérés, par la réaction du public ! Les gens compensent par le rire, pour oublier, annihiler, cacher le trouble, la douleur, l'indifférence. Réaction de défense, fuite, face à la souffrance de l'autre que l'on ne connaît pas, que l'on ne comprend pas, et donc que l'on ne peut admettre. Et puis parfois, savoir, c'est dérangeant pour l'esprit et l'habitude confortable d'une petite vie programmée. Lorsque l'autruche fait... l'autruche, quand elle se cache la tête dans le sable, rit-elle aussi pour mieux oublier sa peur, son incompréhension de l'autre ?

Alors, simplement comiques, mélodramatiques, franchement saignants ou carrément difficiles... pour ces "top shoots", j'ai voulu ici adoucir ces images magnifiques de la réalité sportive par des titres drôles qui les commentent..., comme les blagues du clown triste qui portent à rire moins jaune ! Tout est spectacle, la vie n'est qu'un spectacle, alors que le spectacle continue, demain ? Toujours ? Silence... et en scène.

© Gérard Vandystadt / PHOTO SPORT Magazine (mars-avril 1993 n°1)


DOSSIER / 2 - Photos du sujet : Gérard Vandystadt (2 photos) / Agence Vandystadt Sports Photos.

(ndlr (1) couverture de magazine, de journal, de livre, etc. (2) double page de magazine, de journal, de livre, etc., (3) double page pour "la photo de la semaine" dans L'Equipe Magazine : "victoire et honneur" très recherchés par les photographes de sport français. (4) Fragonard, Jean-Honoré (1732-1806) peintre français de l'amour et de la joie (tiens !), doué d'une virtuosité éblouissante (Larousse).

 
** Photos... souvenir. Personne n'est à l'abri de "l'accident". Reportage sur la "Djerba 500" en Tunisie, 1986.Trois photojournalistes et... 1 tonneau et demi après ! Plus de rires... que de mal. L'heureux "pilote" photographie ses confrères sur le... vif. Les appareils sont saufs, détente pour tous, dont ici GV. "Illustrations complémentaires" au texte de Gérard Vandystadt 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).



* Photo Gérard Vandystadt, personne n'est à l'abri de "l'accident". Photojournalistes et motards de presse "légèrement en vrac" (photographiés par GV depuis sa propre moto restée en équilibre). A gauche debout, notre ami Bernard Charlet, photographe de France-Soir. "Incident de course" sans suites... lors de la 7ème étape, Wasquehal-Reims, du 75ème Tour de France, en juillet 1988. "Illustration complémentaire" au texte de Gérard Vandystadt 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).



* Photo Bernard Asset. Personne n'est à l'abri de "l'accident ou d'un mauvais coup"... même en sport. Photographes de presse, accrédités, "bien bousculés" par la police belge, lors du Grand Prix de Formule 1 de Belgique, sur le circuit de Spa-Francorchamps, en 1985. "Illustration complémentaire" au texte de Gérard Vandystadt 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


 
** Photos Gérard Vandystadt. Personne n'est à l'abri de "l'accident ou d'un mauvais coup"... même en sport. Le célèbre journaliste francais de radio et de télévision, Jacques Chancel (Radioscopie, le Grand Echiquier), en a fait l'expérience sur le Tour de France 1989. Il a été violemment agressé... dans sa voiture par "des manifestants", lors de l'étape Toulouse-Montpellier du 13 juillet. "Illustrations complémentaires" au texte de Gérard Vandystadt 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


DOSSIER / 3

7 CRACKS DU CRASH

par Gérard Vandystadt


Dans "Les sept piliers de la sagesse", Thomas Edward Lawrence ("Lawrence d'Arabie"), dit en substance que le simple soldat n'existera que lorsqu'il parlera, écrira lui-même, et portera son propre jugement sur sa destinée, et sur l'histoire au lieu de se laisser manipuler, gouverner par les "puissants". En principe, les photographes n''écrivent pas, ne se racontent pas eux-mêmes, sinon dans le cercle restreint de la confraternité. Les journalistes, les "poètes" (mot de photographe) souvent concentrés sur leur sujet, ont d'autres chats à fouetter. Alors, des photographes, on ne connaît - si l'on peut dire - que leurs photos ! PHOTO SPORT n'est pas un magazine de journalistes de plume ; il est fait par des photographes-journalistes qui ont ici la parole et ils la prennent, écrivent et en plus savent de quoi ils parlent, de la photo, du métier de reporter et du reste.. donc du sport.

Le sport, c'est la presse écrite, la télévision, la photo, j'en oublie... Les images qui remplissent les magazines, par centaines, par milliers, c'est eux, des baroudeurs, des grandes-gueules, des "foutugraphes", des types qui repeignent l'histoire en 24x36... et en couleur, avec leur technique, leur métier, leur talent et leur coeur...  Pour PHOTO SPORT j'en ai rencontré sept. Je les connais depuis longtemps, on se raconte parfois nos histoires de photo sur un stade, sur un circuit de F1 ou à Lyon, à Paris, aux USA ou au Japon... Mieux, je leur ai proposé de "se raconter" en direct, entre nous et... vous ! Photographes et sportifs... champ, contre-champ, photographes... sportifs et... sportifs photographes. Les sportifs veulent des images de leurs sports ; les photographes de sport vivent à 100% les sportifs et leurs sports. Alors raconte !


Pages 86-87 : Photos d'accidents et de "crashs" par Jean-Pierre Lenfant, Jean-Marc Loubat, Marc Becker. - Texte de Gérard Vandystadt : interviews - 7 cracks du crash -, avec les photographes de l'Agence Vandystadt : Jean-Pierre Boulmé, Emmanuel Zurini, Jean-Marc Loubat, Jean-Pierre Lenfant, Patrick Behar, Bernard Asset, Jean-Pierre Galtier. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


Bernard Asset 360.000 photos, Patrick Behar 280.000, Jean-Pierre Boulmé 400.000, Jean-Pierre Galtier 25.000, Jean-Pierre Lenfant 165.000, Jean-Marc Loubat 650.000, Emmanuel Zurini
430.000 photos. Toutes des photos de sport ! Ce sont des professionnels, ils ont du métier, de l'expérience... A eux sept, ils totalisent quelques 2.310.000 photos (ndlr  argentiques - diapositives, en 1993 !), on les a comptées - oui c'est possible -. Ils ont entre 33 et 51 ans..., au total 288 ans de vie pour 127 ans de carrière photographique.

Les crashes, ils connaissent, ils en ont tous vus beaucoup, de près ou de loin, ils en ont photographié des dizaines chacun, mais ils n'aiment absolument pas voir d'accidents graves. Ils ont déjà assisté de près à la mort de sportifs... mais ils savent ce qu'ils veulent : des photos de sport, d'action, de crashes ! Ca fait partie du jeu, mais ce ne sont en aucun cas des photographes de guerre ; et quand l'action est finie, le sport proprement dit, ils cessent de photographier. De la part de ces vrais pros, qui vivent dans ce milieu en respectant les sportifs, il n'y a pas "d'acharnement photographique..." sur un blessé ou sur un mort !

David Cannon, le photographe anglais de Allsport-Vandystadt Londres, spécialiste de football, m'a dit qu'à Sheffield il avait lâché ses appareils à la onzième vue, lorsqu'il s'aperçut dans son télé que les gens qu'il photographiait, coincés, étouffés les uns sur les autres dans les grillages, étaient... en train de mourir ! Il a quitté le stade et a téléphoné à Londres au boss d'Allsport, Steve Powell, pour s'excuser et lui demander son avis et ses ordres éventuels. Steve lui a dit de faire selon son jugement, son appréciation de la situation. Ce jour-là, Dave n'a plus fait de photo... (ndlr 96 morts, 766 blessés, bilan total de la tragédie du stade de Hillsborough à Sheffield - Grande Bretagne, le 15 avril 1989).


Page 88-89 : Photo Patrick Behar (petite photo), accident de l'Irlandais Andrea de Cesaris, sur Ligier-Renault au Grand Prix d'Autriche de Formule 1, circuit de Zeltweig, en août 1985. Photo Emmanuel Zurini (Grande photo), accident (crash), de l'Anglais Brian Henton, pilote de Formule 1, sur Toleman Motorsport, au Grand Prix d'Angleterre, en 1980. - Texte, interviews de Patrick Behar et d'Emmanuel Zurini par Gérard Vandystadt 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


Mais un crash n'est heureusement pas synonyme de mort : loin s'en faut, c'est un moment très fort, soudain et violent, le plus souvent au 500ème de seconde (ndlr argentique). Le photographe poursuit son acte photographique par réflexe, par métier, c'est normal. Quand l'action s'arrête, et qu'il découvre l'ampleur de l'éventuel drame, c'est à ce moment qu'il cesse de photographier, quand ce qu'il voit n'est plus du sport mais devient autre chose...

Alors, parlons photo : les grandes images de crashes sont en fait très rares, je veux dire les très, très bonnes, les instantanés intéressants, "signifiants" et techniquement réussis. Nos 7 pros recensent chacun entre cinq et douze photos de crash pour un total de 127 ans de photo à eux tous... soit 52 au total ; 0,409 par an, donc une photo "top" tous les deux ans en moyenne.


Jean-Pierre Boulmé

49 ans - Première photo en mai 1968, au Rolleiflex : l'évacuation de l'Odéon à Paris par les C.R.S., collabore à La Moto, Kick Magazine, Moto Journal, Moto Revue, et avec l'Agence Vandystadt depuis toujours, avant même sa création... en 1977. Travaille en Canon.

Pour Jean-Pierre Boulmé, un photographe a la "baraka" pendant une saison... une série de coup de bol, puis c'est fini pour longtemps, c'est au tour d'un autre. De nombreux paramètres doivent être réunis : être là, avoir le bon matériel, la bonne focale, la bonne vitesse, le bon diaph... le métier, l'expérience conditionne beaucoup de choses et par dessus tout, il faut avoir de la chance. A l'instant précis du crash, Jean-Pierre Boulmé réagit dans sa tête en automatique. Calme total, aucune émotion, réflexe photo ! Immédiatement après il demande à son voisin s'il a le doc, évalue si la sécurité est bien faite, s'il doit aider en cas de coup dur et de toute façon ne continue jamais à photographier un blessé.


Page 90-91 : Photo Francis Bompard, chute de l'Italien Kristian Ghedina, dans l'épreuve de descente de la Coupe du Monde de ski alpin, à Kitzbühel - Autriche, en 1990. - Texte de Gérard Vandystadt 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


Souvenir : à Bamako, peu après la mort de Thierry Sabine et de ses compagnons dans l'accident d'hélicoptère, il assistait à la sortie des corps de l'avion dans des sacs en plastique. Il avait sur lui un appareil photo prêt et chargé, avec la bonne focale, mais se refusa à photographier. "Je n'avais pas envie de publier ça et de "gagner" ma vie comme ça". Mais le métier est là aussi. Sur un circuit de moto, même si le crash est mortel et qu'une heure après il est encore ému, fébrile, stressé, il reprend son travail dès le tour suivant l'accident. Au départ de la course suivante, il pensera à être en début de film. Comme il réagit beaucoup au son, à l'instinct, il sera prêt en mode rafale au cas où...


Emmanuel Zurini

51 ans - Première photo parue en 1966 : une Alpha Roméo GTA/Tourisme conduite par Jochen Rindt dans Virage Auto en Belgique, et jamais payée... Participe à la création de l'Agence D.P.P.I., où il collabore 11 ans, pour ensuite travailler au magazine Formule 1 de Jean-Denis Nouhaillac, avec Jean Tesseyre. Photographe chez ELF depuis 1978. Diffuse quelques-une de ses bonnes photos depuis 1982 par l'Agence Vandystadt. A couvert 350 Grands Prix de F1. Travaille depuis le début en Nikon ; il est en Canon depuis un an.

Emmanuel Zurini, quant à lui, estime qu'il faut être prêt à tout. C'est l'habitude, le métier. Si un "carton" survient, il pense : "chouette, un doc !" et regarde autour de lui si ses confrères, les concurrents, l'ont aussi ! Et il espère que le sien sera bon. Photographe de Formule 1 depuis 26 ans, c'est un très grand professionnel qui malgré l'expérience continue d"être sensible, touché par un accident "bien que vos sentiments s'amenuisent à cause de la distance des rapports humains entre les photographes et les pilotes modernes qui vivent... dans un autre monde..." Dans le passé, c'était différent... en 1968, il passe le week-end avec Jo Schlesser. Plus tard, sur le circuit, au moment précis de l'accident, il était là, a photographié le crash et la voiture qui brûlait. Jo est mort sur le coup. (ndlr 7 juillet 1968). Le lendemain, à l'agence D.P.P.I. (spécialisée en sports mécaniques et avec laquelle il a travaillé onze ans), ils ont décidé ensemble de ne pas publier les photos... par respect pour l'ami mort.


Page 92-93 : Photo Agence Vandystadt-Allsport France-GB-USA, chute de l'Américaine Christin Krone, dans la descente du combiné alpin, des Jeux Olympiques d'Albertville - France, en 1992. - Texte de Gérard Vandystadt 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


Pour Emmanuel Zurini, qui vit avec le sport depuis longtemps, il n'est pas question de gagner sa vie sur le dos des mecs qui se tuent. Il y a l'action, la bonne photo, la performance du photographe... "Oui, je photographie et je censure après. Si c'est sordide, je n'en suis pas... Pour moi, le grand doc, c'est 95% de chance. Un accident en F1, c'est 90% un problème mécanique au départ, à l'accélération, au freinage; il faut connaître, ne pas être surpris. Je souhaite toujours avoir un super crash, avec du spectaculaire, mais sans tué ! Quand François Cevert est mort, j'aurais peut-être fait les photos, mais de la façon dont c'est arrivé, comme on me l'a décrit (terrible), je n'aurais pas publié".


Jean-Marc Loubat

41 ans - Photographe depuis 1972. Première photo publiée avec un Nikon. Rédacteur à Détective, cameraman de long métrage pendant un an, collabore à l'Agence Vandystadt depuis 1978, pour laquelle il couvre entre autre, la F1. 120 Grands Prix de Formule 1. Travaille en Canon.

Pour Jean-Marc Loubat, 10 Grands Prix de Formule 1 et beaucoup d'autres sports photographiés en 20 ans, la "philosophie" du métier est la même : d'abord, le réflexe, le tir instinctif sans penser. "On est prêt, exercé, entraîné, c'est le métier, notre qualité, notre mérite, c'est comme cela qu'on est "bon". Alors, on se doit, spécialement en F1, de chercher les emplacements, les angles, pour augmenter nos chances. A tout moment nous cherchons à faire de très bonnes photos, le crash peut alors faire partie de nos grandes images...

Pour moi la chance c'est être là, viser l'endroit potentiel, avoir la netteté, l'exposition correcte etc. Donc aider le hasard, la chance, au cas où... La réussite, c'est un coup de bol à 80%. Soigneusement préparé à chaque instant... Mais pour le reste, photographier après l'accident, ça ne m'intéresse pas, sinon d'aider les secours si nécessaire."


Page 94-95 : Photo Gérard Vandystadt, bobsleigh à quatre, chute des Japonais dans la descente hommes des Jeux Olympiques de Calgary - Canada, en 1988. - Texte de Gérard Vandystadt 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


Jean-Pierre Lenfant

35 ans - Publie sa première photo dans Moto Plus en 1980. Il collabore aussi à Moto 1 et ensuite avec l'Agence Vandystadt depuis 1986. Travaille en Canon.

Jean-Pierre Lenfant a lui aussi vu plus d'accidents qu'il n'en a photographiés. "Parfois, j'ai entendu, mais pas vu et donc pas photographié... Je déclenche instinctivement, sans réfléchir, (on n'a pas le temps), je ne saute pas de joie, je reste calme et continue de photographier, mais je n'ai jamais été confronté de près à une scène... horrible. Un crash, c'est imprévu, soudain, très rapide ; souvent nous le sommes aussi, comme le chasseur... et nous souhaitons  être "bons" ici comme ailleurs, dans toutes nos photos. Je ne cherche pas spécialement le crash, cela n'a pas d'importance particulière pour moi. J'ai souvent des liens amicaux avec les pilotes de moto, et je ne souhaite surtout pas les voir "se vautrer"... Mon truc aujourd'hui, c'est le surf, et je prépare aussi un reportage en Mongolie".


Patrick Behar

42 ans - Première photo en 1977 aux USA, où il vit et travaille 9 ans. Collabore avec tous les magazines de sports mécaniques dans le monde. Couvre les dragsters, l'off-road, l'indy, le moto-cross, etc. Il est pendant 7 ans le correspondant aux USA de l'Agence Vandystadt (ndlr Los Angeles). Photographe en Grande-Bretagne de 1984 à 1987, il a collaboré avec les agences D.P.P.I, Presse-Sport, Gamma, Tempsport... Travaille en Nikon.


Page 96-97 : Photo Vincent Kovacs (grande photo), motonautisme, Grand Prix de Lyon 1985. Envolée à pleine vitesse du bateau de l'Italien Enrico Vidoli, qui est éjecté de son embarcation et ricoche ensuite sur l'eau, sur plus de 50m. ! Le pilote est "sonné" mais sauf. - Photo Gérard Vandystadt (petite photo), 24h. motonautiques de Rouen 1987, le pilote JP Houbard sur son bateau en feu... sautera à l'eau de lui-même ! - Texte de Gérard Vandystadt 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


Patrick Behar, c'est Monsieur "Sports Mécaniques" tous azimuts. Il est né avec un moteur dans la tête... Une cinquantaine de crashes vus de près ou de loin. Il en a photographié une vingtaine et s'attribue cinq "top shots"  en seize ans de photo. "Au moment pile du crash, j'oublie tout... Le photographe amateur oublie parfois, lui de faire des photos... moi, c'est tout le contraire. Il faut avoir la bonne focale, ne pas être en fin de film etc... A Zeltweg, en 1985, pendant l'accident de Andrea de Cesaris, un autre photographe était en noir et blanc et à la 34ème vue... Je reste très calme, concentré au maximum. Dans le viseur, t'as la photo ou pas, c'est la chance, mais c'est souvent les mêmes qui en ont, donc il y a surtout le métier.

Quand je revois la vidéo d'un crash, j'ai toujours le sentiment que ça se passe plus vite que ce que j'ai vu dans mon viseur. C'est incroyable, je suis sûr de vivre sur le terrain l'accident au ralenti, mise au point, cadrage, "suivi" de l'action, déclenchement, c'est presque impossible à imaginer quand on revoit le film. Le cerveau "freine" l'action... dissèque chaque plan que je perçois, et j'ai le temps de travailler... Bref, on est entraîné, formé, conditionné, et donc très rapide, c'est le métier ! C'est Sportif.

Quand l'action n'est plus dans le cadre, trop près, trop loin, je ressens un mélange de satisfaction et d'angoisse. Je doute, la vitesse était-elle bonne ? La lumière ? Je vérifie trois, quatre fois avec la cellule, il y a aussi l'intox des autres photographes... Quelques minutes après, je travaille à nouveau sur la suite de la course... Un jour, j'ai vu 80 photographes en "paquet", et deux seulement avaient l'image... Télés trop longs... 78 d'entre eux avait cessé de suivre l'action après le départ du Grand Prix. Les deux en question ont eu le crash "plein pot" avec des télés plus courts...


Pages 98-99 : Photo Graham Watson, cyclisme, choc et chute de l'Américain Davis Phinney, lors de la course Liège-Bastogne-Liège, en 1988. - Texte de Gérard Vandystadt 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


Aux USA, où j'ai vécu 9 ans, j'ai assisté à deux accidents mortels, dont un sous mes yeux. La photo était... bonne, c'était de la moto, du dirt-track : je connaissais le pilote et ses parents... J'ai brûlé les films par respect pour lui et sa famille. Sur le moment, tu ne penses pas, tu fais la photo, c'est normal... Après le crash, tu réagis différemment. Sur le Dakar j'ai vu des trucs terribles. Un jour j'ai aidé les secours et fais aucune photo, une autre fois, je suis arrivé 30 secondes après un crash impossible : le pilote était affaissé sur le volant de sa voiture, totalement détruite et éparpillée sur 50 mètres. Je n'ai pas photographié... Un "paparazzi" qui est formé, conditionné différemment, aurait sans doute fait la photo, pas un photographe de sport. Nous ne sommes pas des photographes de guerre...

Pour ce qui est de l'argent, il y a beaucoup de légendes qui courent. Très bêtes, très fausses. Un crash ne se publie pas plus qu'une autre très bonne photo, et encore avec le temps et sur plusieurs années. Il ne rapporte tout compte fait pas plus d'argent non plus. On le remarque cependant peut-être davantage, et certaines bonnes âmes pensent que nous nous bourrons les poches. C'est idiot et injuste. Je n'ai jamais pensé qu'un bon crash me ferait du fric, mais je suis toujours fier d'une très bonne photo, l'action c'est mon job. Nous les reporters de sport, on nous qualifie parfois de "rats", de "mouches à merde" :... j'excuse, je pardonne, c'est la légende, l'amalgame et la méconnaissance du métier qui veut ça. C'est comparer un pilote de Grand Prix à un "Hells Angels" ! J'ai vu deux morts dans ma carrière et ne tiens pas à en voir d'autres, et surtout je ne veux pas avoir à les photographier".


Pages 100-101 : Photo Laurent Zabulon, chute du Néerlandais Edwin Evertsen (il terminera 3ème de l'épreuve), sur Kawasaki, lors du 18ème Enduro du Touquet - France, le 14 février 1993. - Texte de Gérard Vandystadt 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


Bernard Asset

37 ans - Première photo en 1971 : une manifestation ouvrière publiée dans L'Usine nouvelle. Photographe professionnel depuis 1976, collabore à Moto Revue, Auto Hebdo, Echappement, Grand Prix International, ainsi qu'avec des dizaines de magazines français et internationaux. 150 Grands Prix de F1. Collabore depuis 1978 avec l'Agence Vandystadt, pour laquelle il couvre aussi les Jeux Olympiques d'Albertville et de Barcelone en 1992. Travaille en Canon.

Bernard Asset a réalisé dix crashes en 17 ans et a fait cinq top shoots dans sa carrière. Il a photographié, sans le savoir un mort de loin au 500mm, dans la fumée d'un accident de F1 au Canada en 1981, c'était Ricardo Paletti. Pour Bernard, un crash au départ d'un Grand Prix, c'est normal, il faut s'y attendre, ne pas se laisser gagner par l'émotion, regarder, et ne pas risquer, distrait, de ne pas appuyer ! "Il m'est arrivé de perdre quelques dixièmes de seconde ainsi... de me sentir moralement et physiquement atteint à l'instant du crash". Les photographes subissent un choc, un stress et il serait intéressant de le mesurer scientifiquement, comme pour les sportifs !

Après trois ou quatre secondes, si c'est grave, je pense au(x) pilote(s), surtout en F1. Pour la moto, je suis plus indifférent, car je suis moins proche d'eux de par le métier, car je fais beaucoup plus de F1. Mais de toute façon, je ne photographie jamais après un accident. Pour Didier Pironi, gravement blessé dans sa Ferrari, je n'aurais pas fait la photo. Mais chaque cas est différent, quand la photo est spectaculaire, qu'il n'y a rien de grave, je pense immédiatement à la parution, c'est normal, c'est mon métier, mais je ne pense pas à l'argent qu'elle va me rapporter. Une bonne photo valorise le photographe, et ma première interrogation est pour l'image. Est-elle bonne ? Est-ce que les autres l'ont faite ? Je ne le souhaite évidemment pas, et j'espère que le labo ne va pas "paner" le développement... Je souhaite faire de bonnes photos, et de ce fait aussi des crashes..., mais sans blessé !


* Photo Bernard Asset, accident (crash) spectaculaire, et sans aucun blessé ! Lors du 2ème départ du Grand Prix de Formule 1 de Zeltweg - Autriche, 1987. - "Illustration complémentaire" au texte, interview de Bernard Asset par Gérard Vandystadt 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


C'est contradictoire, c'est vouloir la quadrature du cercle, c'est risqué. Mais c'est comme ça... Moi de toute façon, j'exerce ma propre censure à la prise de vue dès que possible... Je ne porte pas de jugement, mais je me rappelle que lors de l'attentat de la rue Marboeuf à Paris, un photographe avait "arrangé", bougé de place un cadavre, pour une meilleure photo... Pour certains, c'est possible... Dans le monde des vrais pros de la photo sportive, non...

La chance est primordiale dans un crash...pour obtenir un top shoot. En 1987, à Zeltweg, j'avais une commande très précise, une photo publicitaire pour une marque. Je me suis donc placé en conséquence dans un endroit en principe interdit : je suis resté discrètement sur une passerelle surplombant le départ du Grand Prix d'Autriche de F1. Pour un maximum de qualité, j'étais en Kodachrome 64. Ma photo devait faire la couverture d'une plaquette. Je visais les deux Williams en première ligne, cadrant le feu vert et le sponsor, donc une prise de vue large. Premier départ, OK, les deux Williams en tête... mais carton au premier virage. J'ai immédiatement été satisfait à l'idée de doubler ma prise de vue au deuxième départ.

Deuxième départ, Mansell cafouille, Piquet, le deuxième pilote Williams est déjà parti... Ma photo est ratée ! Aussitôt, par habitude, j'ai recadré sur le peloton, et vlan ! Plein crash ! Ma réaction au dixième de seconde : "putain de doc" ! Merci la commande publicitaire ! La plaquette est parue avec la photo du premier départ. a/ J'avais changé de film pour le deuxième départ... mais pas mon voisin... panne sèche en pleine action... b/ Déception d'avoir fait du Kodachrome, c'est plus long à développer, et donc nul pour l'actualité... très chaude. c/ J'ai pensé... chouette ! un troisième départ ! Troisième départ, à côté de moi, il y avait comme par magie... une quinzaine de photographes arrivés de partout. La Chance n'est pas repassée. Un départ sans problème, une photo banale, pour... eux. Je jubilais... ce jour-là, il n'y eut pas un seul blessé, le rêve !


Pages 102-103 : Photo Jean-Pierre Galtier (petite photo du haut), chute du Français Philippe Maillet, sur Kawasaki Stringer 750, Promosport à Pau, 1989.  Les trois autres photos (la grande et les deux petites du bas), sont de Jean-Pierre Boulmé. Chutes lors du Grand Prix d'Espagne, 1992. - Texte, interviews de Jean-Pierre Boulmé et de Jean-Pierre Galtier par Gérard Vandystdt 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


Jean-Pierre Galtier

Ce spécialiste de moto-cross a vu des centaines de chutes, deux ou trois morts, et des dizaines de blessés, certains très gravement... Il y a un instinct de la chute, je suis sensibilisé, concentré à l'extrême et donc prêt... Vitesse, "baston"... cinq types chauds au départ etc. Chaque "pelle" est différente, et j'appuie à chaque fois instinctivement, c'est le métier. A la deuxième seconde du crash, je continue d'appuyer, toujours en rafales... Quand l'action est finie, j'émerge... et je pense au mec. Je pose mes boîtiers et j'aide si nécessaire. J'aime l'action, mais jamais le spectacle d'un type à terre. Je censure... La Sympathie, le milieu, la "famille", les amis, et au-delà de ça, l'humain... Merde !

"Je suis un chasseur d'images avant tout. La publication m'indiffère, et ni la notoriété, ni le fric ne m'intéressent. Je ne fais pas pour autant des photos de... guerre, mais des photos pour moi, pour ma satisfaction intérieure. Un crash ne m'a jamais "rapporté" d'argent et je m'en fous ! Mais il ne faut pas se tromper, quand la photo est dure, nous "recevons" aussi beaucoup, nous les photographes... Alors, j'ai un filtre mental, mon appareil placé entre le drame et moi, il me protège du stress, en partie... et préserve un peu ma sensibilité... Mais c'est pas facile à vivre parfois. En moto, ce sont les vertèbres cervicales qui risquent le plus. Des top pilotes sont devenus des ... légumes pour rien, pour une chute à la con !"

© Gérard Vandystadt / PHOTO SPORT Magazine (mars-avril 1993 n°1)

DOSSIER / 3 - Photos du sujet : Emmanuel Zurini, Patrick Behar, Francis Bompard, Allsport-Vandystadt (USA), Gérard Vandystadt (4 photos), Vincent Kovacs, Graham Watson, Laurent Zabulon, Jean-Pierre Boulmé (3), Jean-Pierre Galtier, Allsport-Vandystadt (GB) (2), Jean-Pierre Lenfant, Jean-Marc Loubat, Marc Becker, TD (2), Richard Martin, Eric Lefeuvre / Agence Vandystadt Sports Photos.


Pages 102 : Photo Jean-Pierre Galtier, moto de vitesse, chute du Français Philippe Maillet, sur Kawasaki Stringer 750, Promosport à Pau, 1989. - Texte, interview de Jean-Pierre Galtier par Gérard Vandystadt 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


TRIBUNE... TRÈS LIBRE - SALMIGONDIS

SAINTE PHOTOGRAPHIE

par Gérard Vandystadt


Incroyable : la première "PHOTO" au monde était une exclusivité et un scoop universels !
Premier épisode... où l'on fera la connaissance de "Véronique" !

Les "Vies de Saint(e)s" enseignées aux gamins jadis, le... jeudi au catéchisme, n'intéressent plus grand-monde. Les éducateurs et leurs livres vertueux sont complètement dépassés au Top 50 des rêves par la discographie des "Michaël Jackson" façon fin de millénaire. Mais pour le "fun", "zapons" quelques siècles en arrière pour une séquence "caméra-flash-rétro"... époustouflante.

Plantons le décor : l'époque, probablement vers l'an 30 de notre ère ; le jour, un vendredi plein de soleil... et de larmes..., le lieu, un chemin sinueux, caillouteux, chiant, qui grimpe à mort. Le héros, un agitateur public qui a suffisamment gonflé son entourage pour qu'on lui colle une couronne d'épines sur la tête et qu'on lui fasse porter lui-même son petit matériel de futur crucifié ! Deux planches de bois grossier réunies en forme de croix. L'héroïne (il y en a toujours une... non !), une certaine Bérénice, une fille bien élevée qui, mêlée à la foule, accompagne le type dans son effort. Les seconds rôles, quelques soudards en sandalettes, des Compagnies-Ratonnades-Service (C.R.S.), qui flagellent à tour de bras le condamné qui n'en peut plus. Il est pieds nus, la croix est trop lourde, il fait trop chaud, son front saigne abondamment (normal avec toutes ces épines qui lui labourent le crâne), et quelques faux-jetons anonymes (bien sûr) lui balancent des pierres en traîtres... Jésus, c'est son nom, n'est pas beau à voir. Alors donc, notre héroïne, Bérénice,  toute attristée par le malheureux spectacle de cet homme encore jeune, souffrant si fort, est brisée par l'émotion ; elle ressent de la compassion... (elle a pitié, quoi !), peut-être l'aime-t-elle depuis longtemps en secret ! Bérénice va-t-elle craquer ?...

Ok ! Tout est en place ? Attention, maintenant c'est historique ! Moteur... (5 images / seconde, évidemment, mais ne citons pas de marque); Bérénice craque... Elle attrape le voile de tissu blanc qui protège sa tête du brûlant soleil de Jérusalem, d'un bond dépasse les C.R.S., s'approche de l'homme qu'elle voit si malheureux et de si près qu'elle tressaille de tout son être... En un éclair, leurs regards se croisent, dans ses yeux à lui, toute la passion et la misère du monde, avec en plus des larmes dans lesquelles brillent très fort les milliers d'étincelles qu'anime le grand courage de toutes ses certitudes... (sic). (Eh oui, c'est comme ça, le grand amour, immense et définitif, pour toute l'humanité..., bande de païens modernes... et égoïstes !). Dans ses beaux grands yeux clairs, à elle, tout inondés des larmes de la révolte, flamboie l'expression magnifique de la compassion, de l'infinie tendresse dont sont capables (parfois) certaines femmes aimantes ! (re-sic). (Eh oui, c'est possible..., bande de misogynes !). C'est beau, très beau, ces secondes de pureté grandioses qui durent un siècle..., les yeux dans les yeux..., l'âme et le coeur entremêlés dans des délices...

  
 

Tribune - Salmigondis
Bérénice > Véronique / patronne des photographes !

La page 13O : Texte de Gérard Vandystadt - SAINTE PHOTOGRAPHIE
© VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 - mars-avril 1993

  
 

Bon ! Arrachons-nous, et poursuivons... C'est à ce moment précis que Bérénice, dans un geste d'une merveilleuse délicatesse, approche tendrement le linge blanc du si beau visage, maculé par tant de poussière, de larmes, de sang... et que de ses si délicats petits doigts, elle essuie ce visage de toutes ces salissures, de toute cette misère... Mais un soldat est déjà là, il attrape Bérénice par un bras et, la tirant en arrière, lui lance d'une voix vulgaire : "Eh toi ! Tu veux sa photo ?!". C'est fini. Bérénice, surprise, glisse sur les cailloux du chemin et tombe à genoux dans la poussière... Le condamné est aussitôt poussé violemment et reçoit en punition de méchants coups de fouet sur tout son pauvre corps. Dans le brouillard de ses larmes, Bérénice entr'aperçoit ce si grand héros, silencieux et digne, qui s'éloigne vers le Mont Golgotha et sa tragique et grande destinée..., suivi par la foule dans des volutes de fines poussières ocre... Instinctivement, elle a conservé le linge bienfaisant qu'elle porte maintenant à sa poitrine, et qu'elle blottit contre elle de ses deux mains, comme pour le protéger de... tout danger. C'est Bon ! Coupez !!! Super, la scène est bonne du premier coup, il n'y aura pas d'autre prise, merci... à tous.

Épilogue... Quelque temps après, Bérénice la "compatissante" (son nom "PHERENIKE" signifie porteuse de victoire - tiens, salut Nike ! - découvrira l'incroyable... En effet, le condamné lui a fait don d'un prodige immense. La légende dit que, reconnaissant, le crucifié laissa l'empreinte des ses traits, la "Sainte-Face" sur le tissu (actuellement conservé - ? - à Saint-Pierre de Rome). Le voile fut dénommé "verus" (= vrai) et "eikôn" (= image), étymologie gréco-latine, soit : véronique. Puis la mémoire du nom de Bérénice s'estompa avec le temps et le nouveau nom de Véronique fut couramment attribué à la "sainte femme" de la tradition chrétienne qui, grâce à son tendre geste, aurait fixé les véritables traits du Christ de la Passion... ! "Caméra-flash-rétro"... Happy end.

Conclusion... Sacrée histoire, non ! Mais pour les "incroyants" (?) que nous sommes presque tous devenus aujourd'hui, il est important de noter trois choses : 1) cette image "verus-eikön" serait donc le premier "instantané", la première vraie "photographie" connue ! Et cette si gentille (et belle ?) Véronique, sûrement la première "reporter-photographe"... et cela sans le savoir ! Pour sa première et dernière... "prise de vue", elle obtint d'emblée un scoop universel ! Et en prime, le condamné lui a accordé une "exclu"... top niveau ! Comme ça, au feeling, par sympathie. Fantastique ! 2) Savez-vous, braves gens, qu'aujourd'hui un truc pareil ça n'existe plus ! La moindre petite "célébrité" de poche a son imprésario, son agent, son maquignon, sa caisse enregistreuse, ses tarifs : "Tu veux ma photo... combien tu payes ?". C'est nul, non ? Alors, vive les histoires "saintes", c'est plus clean, et au passage, "Messieurs-dames les censeurs de la presse, des journalistes et des photographes de ce XXème siècle finissant par - et pour - le fric... bonsoir !" (1). (A bon entendeur...). 3) Bonjour Bérénice-Véronique, toi je te veux bien comme "patronne des photographes". Cette histoire-là est belle par ses rêves et ses réalités de tendresse, d'humanité, de passion. L'histoire, la légende, dit aussi... que ta chevelure est devenue une constellation dans le firmament... alors, chaque fois que mon ciel est "étoilé"... j'y plonge mon regard intérieur de rêveur éveillé...

© Gérard Vandystadt / PHOTO SPORT Magazine (mars-avril 1993 n° 1)

(N.B. Petit lexique pour les éventuel(le)s... ignorant(e)s. Passion : état affectif intense, amour considéré comme une inclinaison irrésistible..., parfois définitive... "Les passions de l'âme" (Descartes - 1649) (2), distingue six passions fondamentales : l'admiration, la joie, l'amour, le désir, la tristesse, la haine. (1) d'après Maurice Clavel - 1971. (2) Descartes : philosophe et mathématicien français (1596-1650). Suite au prochain numéro de "PHOTO PASSION SPORT" pour le deuxième épisode... où l'on découvrira Véronique et la... tauromachie !).


Pages 6 / 10-11 / 14-15 / 16 : PHOTO SPORT infos. Photos TD Pool Agence, Gérard Vandystadt, Richard Martin / Agence de Presse Vandystadt SPORTS PHOTO et Didier Fèvre. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


Press book

Sud Ouest, La Lettre de l'économie du sport, France info, Télé Magazine, Le Journal des enfants, Le Photographe, Rugby Magazine-FFR, Unlimited magazine-FUJIFILM, RugbyMan-FFR, Planchemag, Patinage Magazine, Le Gymnaste Magazine-FFG, PHOTO ECHOS, Tir à l'Arc Magazine-FFTA, Epargne & Finance, ParaMag, Fitness Magazine, UNIVERS Mac, Génération PC, Génération 4, Banzaï, Supersonic, SPORT U-FNSU, Gymnase Club Magazine, US FOOT, France Photographie-FPF, Escrime Magazine-FFE, Natation Magazine-FFN, Ski Nautique Magazine-FFSN et PHOTO SPORT.

(Informations extraites du Press Book personnel "PHOTO SPORT Magazine N°1", de Gérard Vandystadt. 34 parutions de presse  répertoriées. Articles, Echos et Annonces presse. Liste non exhaustive 1990 > 2010).

34 extraits de presse, ayant précédé et fait suite à la parution du Magazine "PHOTO PASSION SPORT" N°1 - Vandystadt International PHOTO SPORT Magazine :

- "PHOTO PASSION SPORT" N°1 - Communiqué de presse... "La création et la parution de PHOTO SPORT Magazine s'incrivent dans la logique d'une passion, celle que j'entretiens pour la presse et la photographie sportive depuis 17 ans. En 1977, l'Agence de presse Vandystadt, spécialisée dans la photo de sport naissait. Mes collaborateurs, et avec nous de très bons photographes, ont apporté une dynamique formidable, particulière, originale à la photo de sport. Une oeuvre immense, individuelle et collective... Un ensemble unique de photos que des milliers de magazines, des centaines d'éditeurs, de publicitaires utilisent et publient partout dans le monde. Tant dans les milieux du sport que de la photographie, nous sommes fiers d'avoir suscité beaucoup d'intérêt auprès des professionnels et des amateurs...


Pages 6 / 10-11 / 14-15 / 16 : PHOTO SPORT infos. Photos Gérard Vandystadt / Agence de Presse Vandystadt SPORTS PHOTO et Vandystadt Editions. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


PHOTO SPORT Magazine est né de l'idée que cette "richesse" photographique d'images sportives devait être offerte sous la forme magazine à un public vaste et passionné d'images et / ou de sport, avec le regard spécifique des professionnels !

A la question, pourquoi aujourd'hui la presse n'a-t-elle pas son magazine de photo sportive pour exprimer, communiquer son universelle présence devenue mondiale, l'une des formes photographiques les plus en évolution, depuis les années 80, mouvement auquel l'Agence Vandystadt participe chaque jour davantage..., nous avons rêvé d'apporter une réponse...".
Gérard Vandystadt / PHOTO SPORT Magazine
(mars-avril 1993 n°1)


- "PHOTO SPORT > Gérard Vandystadt avait créé en 1977 une agence de photo sportive que les années et quelques documents d'anthologie ont rendu célèbre. Mais depuis 10 ans, il rêvait d'un magazine qui, dit-il, "me parlerait photo comme nous l'entendons, un magazine de photographe de sport". Le rêve est devenu réalité. Vandystadt vient de sortir le premier numéro de "PHOTO SPORT". Les images choc abondent, on l'a compris, mais ce magazine ne réjouit pas seulement l'oeil. L'esprit y trouve son compte avec des reportages de qualité, tel celui concernant les messagers à bicyclette de New York. Etonnant. Prix du numéro 28 francs". (ndlr parution illustrée avec la couverture en couleur de PHOTO SPORT N° 1).
Sud Ouest - Bordeaux (lundi 26 avril 1993 n° 15106).


Pages 18-19 : PHOTO SPORT kiosque. Photos Bernard Asset, Jean-Marc Loubat, Zoom, Gérard Planchenault, TD / Agence de Presse Vandystadt SPORTS PHOTO (et divers photos hors l'Agence). © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


- "Photo Sport. Affaires & communication. Après l'édition, l'agence de photo Gérard Vandystadt se lance dans la presse, en créant Photo Sport, un magazine haut de gamme entièrement consacré à la photo sportive. L'agence veut apporter aux passionnés de photo et/ou aux passionnés de sport "le meilleur" de la "richesse photographique d'images sportives" en mettant en valeur les qualités des nombreux clichés pris sur le sport, et parfois trop vite "avalés" par la presse ou la publicité. Quatre ou cinq sujets seront longuement abordés dans chaque numéro : une discipline sportive (présentation du parachutisme par exemple dans le n° 1, et du travail du photographe sur ce sport) ou une technique photographique ("ombre et lumière" dans le premier numéro, illustré par de nombreuses photos), un dossier (les "exploits à hauts risques" ou "la spirale des performances")... C'est la première fois qu'une agence de presse tente une telle expérience. 132 pages, vendu par abonnement ou en kiosque, 28 francs.
La Lettre de l'économie du sport - Hebdo (mercredi 5 mai 1993 n° 211).


- "Arrêt sur image... L'expression contrariée du rugbyman dont la joue intercepte un poing fermé lancé à vive allure. Le motard qui vole assis à un mètre au-dessus de la piste alors que sa monture couchée râcle le bitume. C'est le premier numéro de Photo Sport Passion, mensuel créé et animé par Gérard Vandystadt. Ces documents ainsi que plusieurs autres, aussi spectaculaires, sur les grands crashes de la course automobile notamment, dévoilent les ressorts cachés du spectacle sportif. On trouve d'abord beaucoup de corps désarticulés et des visages grimaçants dans l'iconographie sportive : ce sont des signes d'efforts extrêmes qui renvoient à la très chrétienne exaltation de la souffrance salvatrice. Pourtant les manifestations sportives de la douleur se distinguent de l'imagerie pieuse par des expressions rageuses qui n'ont rien à voir avec les physionomies résignées des martyrs. La détermination farouche qu'on peut lire dans les mâchoires serrées du gardien de but relèvent plutôt de l'idéologie humaniste et progressiste du dépassement. La représentation de l'athlète en action telle qu'elle est cultivée dans Photo Sport Passion est une célébration visuelle de la souffrance et de l'agressivité. Et il y a un troisième élément encore plus spécifique à ce genre de document, l'apesanteur. Le sport est photogénique quand il donne à voir une homme ou une femme en train de chercher un paroxysme de souffrance pour accéder, physiquement, à une sorte d'état de grâce, le corps étant libéré pendant une fraction de seconde de toutes les pesanteurs. La photographie de sport est une métaphore fulgurante de la condition humaine.
Alain Joannès / France info
(lundi 10 mais 1993 - 6 passages)


Pages 22-23 : Photo Gérard Planchenault, tir à l'arc, le Français Sébastien Flute, Champion Olympique 1992. - Texte, interview de Sébastien Flute par Alain Mercier 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


- "PHOTO SPORT... Pour les amoureux de photos sportives, "Photo Sport Passion", nouveau confrère mensuel est un ravissement pour les yeux saturés d'images rapides sur écran. Les photos "Vandystadt" sont un must...". (ndlr parution illustrée avec la couverture en couleur de PHOTO SPORT N°1).
Télé Magazine (15 au 21 mai 1993 n° 1958)


"Photosport : un autre regard sur le sport... Photosport, c'est un nouveau magazine. Mais un magazine spécial qui réunit deux choses : la photo et le sport. On y découvre des photos fantastiques sur différents sports. Elles peuvent être belles, étonnantes, pleines d'humour, et parfois même incroyables. On se demande vraiment comment le photographe a fait pour saisir de tels moment ! Chaque photo est accompagnée d'un texte qui raconte la photo ou qui donne le point de départ à l'explication d'un sport. Par exemple, Photosport dans ce premier numéro, fait tout un dossier grâce à des photos sur le parachutisme. Mais dans Photosport, il y a aussi des interviews, des reportages, des conseils, un concours, etc. Sur quoi ? Sur différents sports mais aussi sur le métier de photographe sportif et la photo en elle-même, sur des gens, qui dans la vie de tous les jours, font aussi des exploits sportifs. Un exemple : le métier de coursier à vélo à New York (les "bike messengers"). On découvre que chacune de ces bike messengers est un vrai défi sportif ! Photosport est un magazine qui parle de deux passion : la photo et le sport. Un magazine à découvrir et qui ne laisse pas indifférent (qui fait réagir). Vous trouverez ce premier numéro de Photosport dans les kiosques au prix de 28 FF. Le prochain numéro sort au mois de juin. Et le Journal des enfants peut déjà vous annoncer qu'il fera un sujet spécial sur les "femmes sportives". C'est l'Agence de Presse Vandystadt qui a créé ce magazine. C'est une agence spécialisée dans la photo de sport. (ndlr parution illustré avec la couverture en couleur de PHOTO SPORT N° 1).
Le Journal des enfants - JDE Hebdo (vendredi 25 juin 1993 n° 443).


"PHOTO SPORT... Nouveau venu dans la Presse Photo "Passion Photo Sport" création de Gérard Vandystadt, directeur de l'agence du même nom. Ça cogne, ça surfe, ça roule, ça glisse, ça vole, bref du beau sport spectacle, merci Gérard. (ndlr parution illustrée avec la couverture en couleur de PHOTO SPORT N° 1).
Le Photographe (mai 1993 n° 1504)


Pages 30-31 : Photo Ancil Nance, Jogging, l'Américaine Molly Scott à Cannon Beach, Oregon - USA. - Texte de Dominique Buisson 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


- "PHOTO SPORT... Plein la vue. Un nouveau mensuel vient de naître. Entièrement consacré à la photo sportive, il est l'œuvre de Gérard Vandystadt et de son équipe. Fondateur de l'agence qui porte son nom, et qui est connue dans le monde entier, Gérard est un "fou d'images", un photographe de grand talent et sa revue est digne de lui et de sa photothèque, riche de milliers de clichés soigneusement sélectionnés. C'est de cette richesse iconographique qu'est née l'idée d'offrir, sous forme de magazine, un grand choix de sujets variés à un public vaste et passionné d'images de sport, avec le regard spécifique des professionnels. Dans le premier numéro vous trouverez de très belles photos où l'ombre et la lumière modèlent le sujet comme dans les tableaux des peintres flamands ; un reportage sur le parachutisme et la prise de vue telle qu'elle est réalisées par les "hommes oiseaux" ; des images surprenantes de course automobile et motocycliste ainsi qu'un stupéfiant dossier, avec des photos impressionnantes sur les "bike messengers", ces coursiers qui gagnent jusqu'à 1.000 dollars (environ 5.500 F) par semaine en portant des plis, à vélo, dans la circulation newyorkaise. Acrobates de talent, équilibriste géniaux, fous furieux ? A vous de juger; en tout cas ce qu'ils font est époustouflant ! La presse n'avait pas de magazine spécifique de photo sportive, voilà une lacune comblée. Longue vie à ce nouveau confrère. "PHOTO-SPORT PASSION", 132 pages d'émotion visuelle, 28 F chez tous les marchands de journaux". (ndlr Journal officiel de la Fédération Française de Rugby - FFRugby. Parution illustrée avec la couverture en couleur de PHOTO SPORT N° 1).
Rugby Magazine - FFR
(mai 1993 n° 932)


- "VANDYSTADT : PASSION, SPORT ET PHOTO... A l'initiative de Gérard Vandystadt, le Directeur de l'Agence qui porte son nom, une nouvelle revue, "Sport Photo Passion", a vu le jour. Destinée, comme son nom l'indique, aux amoureux de la belle image de sport, ce nouveau magazine ne les a pas déçus. Outre des reportages inédits, les lecteurs ont pu apprécier un dossier sur les accidents spectaculaires commentés par les photographes auteurs de ces scoops". (ndlr Le magazine FUJIFILM des Professionnels de la Photo. Brèves... Brèves... Parution illustrée avec la couverture en couleur de PHOTO SPORT N° 1).
Paul Khayat / Unlimited magazine - FUJIFILM (novembre 1993 n° 3)


Pages 32-33 : Photo Simon Bruty, tennis, le Tchèque Ivan Lendl, lors de l'Open d'Australie, en 1991. - Texte de Dominique Buisson 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993)


- "PHOTO SPORT... Le Mag. Plein la vue. Une nouvelle revue, exclusivement consacrée à la photo sportive, vient de paraître. C'est Gérard Vandystadt, fondateur de l'agence qui porte son nom, qui en a eu l'idée et qui a su mettre en oeuvre les moyens nécessaires à sa réalisation. Tous les thèmes sportifs sont abordés même, et peut-être surtout, si les disciplines présentées ne disposent pas habituellement d'une grande couverture médiatique. Dans le premier numéro qui vient tout juste de sortir, le parachutisme, les sports mécaniques, le VTT, font l'objet d'articles très intéressants abondamment illustrés (ici l'image prime sur le texte ; tout est conçu pour le plaisir des yeux). Vous découvrirez également un stupéfiant reportage sur les "bikes messengers" qui sont des coursiers new-yorkais qui livrent des plis urgents, à vélo, dans une des circulations les plus folles du monde ! "Photo-Sport-Passion" 132 pages entièrement en couleurs, 28 francs, chez tous les marchands de journaux". (ndlr RugbyMan est une publication éditée par la Fédération Française de Rugby - FFRugby. Parution illustrée avec la couverture en couleur de PHOTO SPORT N° 1 et une photographie de l'Agence de Presse Vandystadt Sports Photos-Allsport France et International, photo de Simon Bruty (Rugby), M. Oyogi (Doshiba University).
RugbyMan - FFR (mai 1993 n° 21).


- "PHOTO SPORT... SPORT TOP SHOTS. News 30 jours d'actus. Apprentis photographes, on vous donne un bon tuyau ; jetez-vous sur le n° 1 de Photo Sport Passion, le nouveau magazine de l'agence Vandystadt. Que dire, si ce n'est que c'est une grande leçon de professionnalisme avec des photos impresionnantes de beauté, d'émotion, de vécu et de technique même lorsqu'on ne sait pas parler diaphragme. On attend déjà le n° 2. (ndlr parution illustrée avec la couverture en couleur de PHOTO SPORT N° 1).
Planchemag (juin 1993 n° 148).


- "PHOTOS... PHOTO/SPORT. Un nouveau magazine est né (28 frs, en kiosque, 132 pages, tout en couleur). Avec des reportages exclusifs, c'est le recueil des plus belles photos de l'Agence Vandystadt, c'est tout dire. Dans un des prochains numéros, un reportage entier sera consacré au patinage... tous nos Voeux ! / A new magazine is now on sale at news stands - 28 francs, 132 pages, entirely in color. The magazine contains exclusive articles as well a collection of the most beautiful photographs taken by the Vandystadt Agency. No more needs to be said. In on of its next issues, an entire article will be devoted to skating. In the meantime : all our best wishes ! (ndlr écho en français et en anglais, illustré avec deux photos de l'Agence de Presse Vandystadt Sports Photos-Allsport, parues dans le N° 1 de PHOTO SPORT : 1 photo de Chris Cole (patinage de vitesse) 1000m mètres dames, aux Jeux Olympiques d'Albertville - France 1992. 1 photo de Mike Powell (patinage de vitesse) aux Jeux Olympiques d'Albertville. Parution illustrée également avec la couverture en couleur de PHOTO SPORT N°1).
Patinage Magazine (mai-juin 1993 n° 37).


Pages 36-37 : Photo Bernard Giani, golf, le Français Frédéric Anger. - Texte de Dominique Buisson 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


- "PHOTO SPORT... une passion pressée à fond ! L'Agence photo-sport Vandystadt sort son mensuel ! Génial ! Ca s'appelle PHOTO SPORT PASSION. On le trouve en kiosque : 132 pages d'articles relatifs au sport tous illustrés des plus belles photos de l'agence... bien évidemment, nous saluons l'entrée en "presse" de ce nouveau confrère qui risque de prendre le devant de la scène parce que le sport, ça se voit d'abord !". (ndlr le Magazine de la Fédération Française de Gymnastique - FFGym. Parution illustrée avec la couverture en couleur de PHOTO SPORT N°1).
Le Gymnaste Magazine - FFGym (mai 1993 n° 154).


- "PHOTO SPORT PASSION... La création et la parution de Photo Sport s'inscrivent dans la logique d'une passion, celle entretenue pour la presse et la photographie sportive depuis 17 ans. En 1977, l'Agence de presse Vandystadt, spécialisée dans la photo de sport naissait. Collaborateurs et photographes ont apporté une dynamique formidable, particulière, originale à la photo sportive. Un ensemble unique de photos que des milliers de magazines, des centaines d'éditeurs, de publicitaires utilisent et publient partout dans le monde. PHOTO SPORT, 61/63, rue des Entrepreneurs. 75015 Paris. Tél : 45 79 88 54". (ndlr PHOTO Echos, Journal Professionnel Gratuit - Editions du Gaillard).
Olivier Charron / PHOTO Echos
(mai 1993 n° 201).


- "NAISSANCE DE PHOTO SPORT... Passionnés de sport, de belles images et amateurs de photo, courrez au kiosque le plus proche... Le magazine PHOTO SPORT dont le numéro 1 est sorti fin avril est pour vous. L'Agence de Presse Vandystadt, réputée pour la qualité de ses photos de sport, et son patron et créateur Gérard Vandystadt vous offrent à travers les pages de ce magazine leur "richesse" photographique d'images sportives et tentent de vous faire partager leur expérience de la photo. A noter, le n°1 consacre un article à Sébastien Flute, qui explique sa seconde passion : LA PHOTO. Prix : 28 F". (ndlr  Tir à l'Arc Magazine, est le journal officiel de la Fédération Française de Tir à l'Arc - FFTA. Parution illustrée avec la couverture en couleur de PHOTO SPORT N° 1).
Tir à l'Arc Magazine - FFTA (mai 1993 n° 725).


- "Bibliothèque... Photo, Passion, Sport, agence Vandystadt, n° 1, avril 93, 130 pages, 28 francs (en kiosque)". (ndlr Le Magazine de l'actualité et des mutations bancaires).
Épargne & Finance (mai 1993 n° 3).


Pages 36-37 : Photo Sylvie Chappaz, ski loisir, le Français Jean-Marc Dubois, à Arêche-Beaufort - France. - Page 37 : Photo Francis Bompard, ski loisir à Serre Chevalier - France. - Texte de Dominique Buisson 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


- "PHOTO SPORT, NAISSANCE... Nous tenons à saluer la naissance d'un confrère : le magazine "Photo Sport" qui est disponible en kiosque depuis le mois d'avril. Sa couverture et une dizaine de doubles pages couleurs sont consacrées au parachutisme sportif. Gérard Vandystadt, fondateur de l'agence de presse du même nom et rédacteur en chef de ce magazine : "A la question, pourquoi  aujourd'hui la presse n'a-t-elle pas son magazine de photo sportive pour exprimer, communiquer son universelle présence, devenue mondiale, l'une des formes photographiques les plus en évolution, en devenir depuis les années 80, mouvement auquel l'Agence Vandystadt participe chaque jour davantage..., nous avons rêvé d'apporter une réponse...". L'idée est d'offrir à un vaste public passionné une approche photographique de l'image sportive avec le regard spécifique des professionnels. Pour ce premier numéro, le parachutisme est à l'honneur en compagnie d'une multitude d'autres sports comme le ski, la course automobile, la moto, le VTT, etc... Prix : 28 F, 132 pages, distribution en kiosque". (ndlr parution illustrée avec la couverture en N.B. de PHOTO SPORT N°1).
ParaMag - Le Magazine du Parachutisme (mai 1993 n° 72).


- "PHOTO SPORT. Notre coup de cœur : VANDYSTADT... Voici PHOTO SPORT N°1 ! - Photo Sport est né de l'idée que notre "richesse" photographique d'images sportives devait être offerte sous la forme d'un magazine à un vaste public de passionnés d'images avec le regard spécifique des professionnels. La photographie sportive est l'une des formes photographiques les plus évolutives, depuis les années 80 ! Une mouvance à laquelle l'Agence Vandystadt participe chaque jour davantage... En kiosque !". (ndlr FiT Mag Le Magazine du Fitness. Parution illustrée avec la couverture en couleur de PHOTO SPORT N° 1).
Fit Mag - Fitness Magazine (mai-juin-juillet 1993 n° 1).


- "PHOTO SPORT... La passion, l'émotion, l'humour. 132 pages d'émotions fortes. N°1 nouveau, 28 F. LE SPORT, LA PHOTO, UNE PASSION. Chez votre marchand de journaux". (ndlr Annonce presse, illustrée avec 3 photos de l'Agence de Presse Vandystadt Sports Photo-Allsport : 1 photo de Didier Klein (parachutisme), Bruno Passe et Michèle Vieren, le "baiser tandem" à 200 km/h. 1 photo de Pascal Rondeau (Formule 1), cabriole de Mauricio Gugelmin au Grand Prix de France. 1 photo YG (golf), humour avec Masako Ohya. Parution illustrée également avec la couverture en couleur de PHOTO SPORT N°1 - "Univers Mac" est une publication Pressimage).
UNIVERS Mac - Tout sur le Macintosh (juin 1993 n° 24).


Pages 42-43 : Photo Chris Cole, patinage de vitesse, 1000m. dames, aux Jeux Olympiques d'hiver, à Albertville - France, en 1992. - Page 43 : Photo Mike Powell, patinage de vitesse, aux Jeux Olympiques d'hiver, à Albertville - France, en 1992. - Texte de Dominique Buisson 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


- "LA PASSION, L'ÉMOTION, L'HUMOUR... 132 pages d'émotions fortes. PHOTO SPORT N°1 nouveau, 28 F. Le Sport, La Photo, Une Passion. Chez votre marchand de journaux". (ndlr Annonce presse, illustré avec 3 photos de l'Agence de Presse Vandystadt Sports Photo-Allsport : 1 photo de Didier Klein (parachutisme), Bruno Passe et Michèle Vieren, le "baiser tandem" à 200 km/h. 1 photo de Pascal Rondeau (Formule 1), cabriole de Mauricio Gugelmin au Grand Prix de France. 1 photo YG (golf), humour avec Masako Ohya. Parution illustré également avec la couverture en couleur de PHOTO SPORT N°1 - "Génération PC" est une publication Pressimage).
Génération PC (deuxième trimestre 1993 n° 2).


- "PHOTO SPORT... La passion, l'émotion, l'humour. 132 pages d'émotions fortes. N°1 nouveau, 28 F. LE SPORT, LA PHOTO, UNE PASSION. Chez votre marchand de journaux". (ndlr Annonce presse, illustrée avec 3 photos de l'Agence de Presse Vandystadt Sports Photo-Allsport : 1 photo de Didier Klein (parachutisme), Bruno Passe et Michèle Vieren, le "baiser tandem" à 200 km/h. 1 photo de Pascal Rondeau (Formule 1), cabriole de Mauricio Gugelmin au Grand Prix de France. 1 photo YG (golf), humour avec Masako Ohya. Parution illustrée également avec la couverture en couleur de PHOTO SPORT N°1 - "Génération 4" est une publication Pressimage).
Génération 4 (mai 1993 n° 55).


- "LA PASSION, L'ÉMOTION, L'HUMOUR... 132 pages d'émotions fortes. PHOTO SPORT N°1 nouveau, 28 F. Le Sport, La Photo, Une Passion. Chez votre marchand de journaux". (ndlr Annonce presse, illustrée avec 3 photos de l'Agence de Presse Vandystadt Sports Photo-Allsport : 1 photo de Didier Klein (parachutisme), Bruno Passe et Michèle Vieren, le "baiser tandem" à 200 km/h. 1 photo de Pascal Rondeau (Formule 1), cabriole de Mauricio Gugelmin au Grand Prix de France. 1 photo YG (golf), humour avec Masako Ohya. Parution illustrée également avec la couverture en couleur de PHOTO SPORT N°1 - "Banzaï - Le mensuel des consoles Nintendo est une publication Pressimage).
Banzaï (juin 1993).



Pages 44-45 : Photo Simon Bruty, natation, l'Irlandais Garry O'Toole, aux Championnats d'Europe, à Bonn - Allemagne, en 1989. Page 45 : Photo Mike Hewitt, natation, aux Jeux Olympiques d'été, à Barcelone - Espagne, en 1992. - Texte de Dominique Buisson 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


- "PHOTO SPORT... La passion, l'émotion, l'humour. 132 pages d'émotions fortes. N°1 nouveau, 28 F. LE SPORT, LA PHOTO, UNE PASSION. Chez votre marchand de journaux". (ndlr Annonce presse, illustrée avec 3 photos de l'Agence de Presse Vandystadt Sports Photo-Allsport : 1 photo de Didier Klein (parachutisme), Bruno Passe et Michèle Vieren, le "baiser tandem" à 200 km/h. 1 photo de Pascal Rondeau (Formule 1), cabriole de Mauricio Gugelmin au Grand Prix de France. 1 photo YG (golf), humour avec Masako Ohya. Parution illustrée également avec la couverture en couleur de PHOTO SPORT N°1 - "Supersonic - Le mensuel des consoles Sega" est une publication Pressimage).
Supersonic (mai 1993).


- "PHOTO SPORTS PASSION magazine... Infos publications. Vient de paraître : Gérard Vandystadt "PHOTO SPORT" N°1. 132 pages / 28 F". (ndlr "SPORT U" est une publication de la Fédération Nationale du Sport Universitaire. Parution illustrée avec la couverture en N.B. de PHOTO SPORT N° 1).
SPORT U - FNSU (juin 1993 n° 27).


- "PHOTO SPORT Vandystadt N°1... Nouveau. 132 pages d'émotions. LE SPORT, LA PHOTO, UNE PASSION. 28 F. Chez votre marchand de journaux". (ndlr Annonce presse illustrée en pleine page avec la couverture du magazine PHOTO SPORT N° 1. incluant les 2 photos (de couv.) de l'Agence de Presse Vandystadt Sports Photos-Allsport : 1 photo de Didier Klein (parachutisme - skysurf), Laurent Bouquet. 1 photo de Pascal Rondeau (Formule 1), cabriole de Mauricio Gugelmin au Grand Prix de France. Annonce parue dans Le Magazine du Gymnase Club).
Gymnase Club Magazine (juillet-août-septembre 1993 n° 19)


- "PHOTO SPORT Vandystadt N°1... Nouveau. 132 pages d'émotions. LE SPORT, LA PHOTO, UNE PASSION. 28 F. Chez votre marchand de journaux". (ndlr Annonce presse illustrée en pleine page avec la couverture du magazine PHOTO SPORT N° 1. incluant les 2 photos (de couv.) de l'Agence de Presse Vandystadt Sports Photos-Allsport : 1 photo de Didier Klein (parachutisme - skysurf), Laurent Bouquet. 1 photo de Pascal Rondeau (Formule 1), cabriole de Mauricio Gugelmin au Grand Prix de France. Annonce parue dans Le Magazine US FOOT).
US FOOT (juin 1993 n° 19).


Pages 46-47 : Photo Don Morley, moto de vitesse, l'Américain Kenny Roberts, aux 200 miles de Daytona - USA, en 1979. - Page 46 : Photo Bernard Asset, l'Italien Téo Fabi, Benetton, au Grand Prix du Brésil, circuit de Jacarepagua, en 1987. - Texte de Dominique Buisson 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


- "PHOTO SPORT Vandystadt N°1... Nouveau. 132 pages d'émotions. LE SPORT, LA PHOTO, UNE PASSION. 28 F. Chez votre marchand de journaux". (ndlr Annonce presse illustrée en pleine page avec la couverture du magazine PHOTO SPORT N° 1. incluant les 2 photos (de couv.) de l'Agence de Presse Vandystadt Sports Photos-Allsport : 1 photo de Didier Klein (parachutisme - skysurf), Laurent Bouquet. 1 photo de Pascal Rondeau (Formule 1), cabriole de Mauricio Gugelmin au Grand Prix de France. Annonce parue dans "France Photographie", Revue officielle de la Fédération Photographique de France - FPF).
France Photographie - FPF (juin 1993 n° 132).


- "PHOTO SPORT Vandystadt N°1... Nouveau. 132 pages d'émotions. LE SPORT, LA PHOTO, UNE PASSION. 28 F. Chez votre marchand de journaux". (ndlr Annonce presse illustrée en pleine page avec la couverture du magazine PHOTO SPORT N° 1. incluant les 2 photos (de couv.) de l'Agence de Presse Vandystadt Sports Photos-Allsport : 1 photo de Didier Klein (parachutisme - skysurf), Laurent Bouquet. 1 photo de Pascal Rondeau (Formule 1), cabriole de Mauricio Gugelmin au Grand Prix de France. Annonce parue dans "Escrime Magazine", Le Magazine officiel de la Fédération Française d'Escrime - FFE).
Escrime Magazine - FFE (mai 1993 n° 37).


- "PHOTO SPORT Vandystadt N°1... Nouveau. 132 pages d'émotions. LE SPORT, LA PHOTO, UNE PASSION. 28 F. Chez votre marchand de journaux". (ndlr Annonce presse illustrée en pleine page avec la couverture du magazine PHOTO SPORT N° 1. incluant les 2 photos (de couv.) de l'Agence de Presse Vandystadt Sports Photos-Allsport : 1 photo de Didier Klein (parachutisme - skysurf), Laurent Bouquet. 1 photo de Pascal Rondeau (Formule 1), cabriole de Mauricio Gugelmin au Grand Prix de France. Annonce parue dans "Natation Magazine", Le Magazine officiel de la Fédération Française de Natation - FFN).
Natation Magazine - FFN (juin 1993 n° 1081).


Pages 62-63 : photo Didier Klein, 203ème saut. Véronique atterrira dans un jardin ! "Coup de flash" au soleil couchant de la "Costa del Sol". A la verticale de l'aérodrome d'Ampuriabrava - Espagne - Texte de Didier Klein 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


- "PHOTO SPORT Vandystadt N°1... Nouveau. 132 pages d'émotions. LE SPORT, LA PHOTO, UNE PASSION. 28 F. Chez votre marchand de journeaux". (ndlr Annonce presse illustrée en pleine page avec la couverture du magazine PHOTO SPORT N° 1. incluant les 2 photos (de couv.) de l'Agence de Presse Vandystadt Sports Photos-Allsport : 1 photo de Didier Klein (parachutisme - skysurf), Laurent Bouquet. 1 photo de Pascal Rondeau (Formule 1), cabriole de Mauricio Gugelmin au Grand Prix de France. Annonce parue dans "Le Gymnaste", Le Magazine officiel de la Fédération Française de Gymnastique - FFN).
Le Gymnaste Magazine - FFGym (juin 1993 n° 155).


- "PHOTO SPORT Vandystadt N°1... Nouveau. 132 pages d'émotions. LE SPORT, LA PHOTO, UNE PASSION. 28 F. Chez votre marchand de journaux". (ndlr Annonce presse illustrée en pleine page avec la couverture du magazine PHOTO SPORT N° 1. incluant les 2 photos (de couv.) de l'Agence de Presse Vandystadt Sports Photos-Allsport : 1 photo de Didier Klein (parachutisme - skysurf), Laurent Bouquet. 1 photo de Pascal Rondeau (Formule 1), cabriole de Mauricio Gugelmin au Grand Prix de France. Annonce parue dans "Patinage Magazine").
Patinage Magazine - (juillet-août-septembre 1993 n° 38).


- "PHOTO SPORT Vandystadt N°1... Nouveau. 132 pages d'émotions. LE SPORT, LA PHOTO, UNE PASSION. 28 F. Chez votre marchand de journaux". (ndlr Annonce presse illustrée en pleine page avec la couverture du magazine PHOTO SPORT N° 1. incluant les 2 photos (de couv.) de l'Agence de Presse Vandystadt Sports Photos-Allsport : 1 photo de Didier Klein (parachutisme - skysurf), Laurent Bouquet. 1 photo de Pascal Rondeau (Formule 1), cabriole de Mauricio Gugelmin au Grand Prix de France. Annonce parue dans "Tir à l'Arc", Magazine officiel de la Fédération Française de Tir à l'Arc - FFTA).
Tir à l'Arc Magazine - FFTA (juillet 1993).


- "PHOTO SPORT... FOU D'IMAGES. La création et la parution de Photo Sport s'inscrivent dans la logique d'une passion. Celle qu'entretient Gérard Vandystadt pour la presse et la photographie sportive. Photo Sport est né de l'idée que ses "richesses" photographiques d'images sportives devaient être offertes sous la forme d'un magazine à un public vaste et passionné". (ndlr Magazine officiel de la Fédération Française de Ski Nautique. Parution illustrée avec la couverture en couleur de PHOTO SPORT N° 1).
Ski Nautique Magazine - FFSN (juin-juillet 1993).


Pages 106 : PHOTO SPORT Bloc-notes - photo technique -, dossier "Exploits à hauts risques". - Photos de Gérard Vandystadt et TD / Agence de Presse Vandystadt SPORTS PHOTOS. - Page 107 : page de publicité Vandystadt Editions (livre Passion Photo Sports). © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


- "Livres. Les prix littéraires 1993... Chaque année Le Musée Français de la Photographie décerne ses prix... Prix de la "réussite en continue" - (1ère année) - à Monsieur Gérard Vandystadt - pour son livre "L'Album Émotion de l'Année Olympique 92" - et pour la lancement de sa revue "Sport Photo Passion".
(ndlr Le Photographe - Le magazine des professionnels photo vidéo. Société Photovision s.a.). (ndlr Musée Français de la Photographie : "En reconnaissance de ses activités en faveur de l'art photographique" - "Coupe offerte par Madame (Michèle Alliot-Marie) le Ministre de la Jeunesse et des Sports - Bièvres, le 6 juin 1993").
Le Photographe (juillet-Août 1993 n° 1506).


Les photographies en couverture de "PHOTO PASSION SPORT" N°1 - Vandystadt International PHOTO SPORT Magazine - mars-avril 1993 :       
1ère de couverture, photo principale, Laurent Bouquet, skysurfer - "Le surfer d'argent". Cette photo est l'oeuvre Didier Klein, photographe et journaliste français, grand spécialiste du parachutisme (Fondateur et longtemps Directeur du magazine français ParaMag), qui l'a réalisée dans le ciel de Castelon en Espagne. (Laurent Bouquet a disparu en février 2006, dans le ciel du Vénézuela). 2ème photo, oeuvre du photographe français Pascal Rondeau, elle représente  la "cabriole" du pilote de formule 1 brésilien Mauricio Gugelmin, au Grand Prix de France 1989. © photos Agence de Presse Vandystadt Sports Photos-Allsport France et International.

La présente couverture de PHOTO SPORT N°1 a été reproduite, au moins, à 34 reprises dans les publications ayant consacré un écho, ou une annonce de presse au magazine. Celles figurant dans le Press Book actuel de PHOTO SPORT" N°1. de Gérard Vandystadt. Parutions à titre d'information-presse, articles, échos de presse etc. (voir la liste ci-dessus, sources, titres, auteurs, dates et numéros des publications).

Par ailleurs, 18 photographies diverses - répertoriées à ce jour, 1993-2010, oeuvres des photographes (salariés ou indépendants) diffusés par l'Agence de presse Vandystadt Sports Photos (Paris-France) et faisant partie du magazine SPORT PHOTO N°1, ont été reproduites parmi les 34 publications ayant consacré un écho au magazine et figurant dans le Press Book actuel de PHOTO SPORT N°1. Photos reproduites en 1993, à titre d'information-presse, articles, échos de presse etc. (voir la liste ci-dessus, sources, titres, auteurs, dates et numéros des publications).

  
 

PHOTO PASSION SPORT" N°1
Vandystadt International PHOTO SPORT Magazine - mars-avril 1993

Photo Didier Klein, parachutisme, le Skysurfer français Laurent Bouquet
Photo Pascal Rondeau, F1, le pilote brésilien Mauricio Gugelmin, au Grand Prix de France
© Agence de Presse Vandystadt Sports Photos-Allsport France et International

  
 

Voir les autres Éditions Collector's
de Gérard Vandystadt
  
 Sélection éditions : Les Collector's de Gérard Vandystadt
Livres et albums photographiques de sport constituant les collections privées de Gérard Vandystadt
Magazine "PHOTO PASSION SPORT N°1"  Réf. n° 22
Prix de vente Collector's  de Gérard Vandystadt 2010 : 40 € TTC
 

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par courrier postal adressé personnellement à - Gérard Vandystadt, photographe - 38 rue Dunois, 75013 Paris - France. Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. Attention : cette adresse n'est pas ouverte au public et n'est pas un lieu de vente.
tél. fixe 0033 (0)9 64 03 49 15 - tél. port. 0033 (0)6 07 02 34 08.

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Les livraisons sont uniquement effectuées par envoi postal (toujours supervisé personnellement par Gérard Vandystadt), suite à la réception de votre règlement (votre chèque bancaire, ou virement). Une facture justificative de votre achat vous sera également adressée.

Les ouvrages "Collector's" de Gérard Vandystadt sont à l'état neuf (sauf remarque et mention particulière, clairement indiquées).

Mais attention, beaucoup d'entre eux ne seront disponibles qu'à quelques rares et précieux exemplaires

 
 

REPORTAGE : LE PRIX DU DANGER, Bike Messenger à New-York (8 doubles pages) :
 


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Boîte aux lettres

Sélection de lettres et messages adressés à Gérard Vandystadt, à l'occasion de la parution du Magazine "PHOTO PASSION SPORT" N°1 - Vandystadt International PHOTO SPORT Magazine - mars-avril 1993 :


- Michel Decron - PHOTO
A Gérard Vandystadt
Mon Cher Gérard,
Devant un mur, il y a ceux qui reculent
et ceux qui sautent !
Bravo d'avoir fait le bon choix et bienvenue au club.
On te souhaite tous les succès
Michel.

(ndlr Michel Decron : Rédacteur en chef du magazine PHOTO. Créateur de "Visa pour l'Image" à Perpignan)


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- André Fage - Bièvres, le 20 avril 1993
A Gérard Vandystadt
Cher Monsieur et Ami,
Je tenais tout d'abord à vous renouveler mes sincères remerciements pour avoir accepté la présidence du Jury de notre "modeste concours", qui pour l'année 1993 n'a pas remporté le succès, que nous pouvions espérer (...).
D'autre part, je tenais à vous présenter toutes mes félicitations pour votre "très gros Bébé, qui est remarquable.
La qualité de votre revue et son intérêt sont indiscutables, et je ne doute pas du succès qu'elle suscitera.
Dans l'attente du plaisir de vous revoir, je vous prie d'agréer, cher Ami,
l'assurance de mes sentiments les meilleurs
et amicaux.

André Fage

(ndlr André Fage : Conservateur en chef du Musée Français de la Photographie. Fondé en 1960 par Jean et André Fage)


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- Nelson Monfort - France 3 - le 28 avril 1993
A Gérard Vandystadt
Cher Gérard,
Ce petit mot pour te remercier de l'envoi de ce si beau magazine qui illustre si bien ta passion.
En me réjouissant de te retrouver sur les événements sportifs du printemps.
Bien amicalement,
Nelson.

(ndlr Nelson Monfort : Journaliste sportif, animateur, de télévision et de radio)


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- Jacques Laffite - Président FFP - Paris, le 27 avril 1993
A Monsieur Gérard Vandystadt
Cher Monsieur,
Le premier numéro de Photo Sport Passion vient de me parvenir
et bien sûr j'ai été particulièrement sensible aux pages consacrées au parachutisme.
Je tenais à vous dire combien j'ai apprécié ce reportage ainsi que la grande qualité des images.
Je vous serais reconnaissant de bien vouloir transmettre toutes mes félicitations à Mr Didier Klein
pour cette magnifique présentation du parachutisme sportif.
Je vous prie de croire, Cher Monsieur, en l'assurance de mes sentiments les plus sportifs.
Jacques Laffitte

(ndlr  Jacques Laffitte : Président de la Fédération Française de Parachutisme - FFP)


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- Maurice Loiseau - RTBF - Le 26 avril 1993
A Gérard Vandystadt
Quel superbe magazine, enfin !, pour la photo sportive.
Bonne idée, bien sûr d'expliquer avec quel matériel et par quelle méthode les photos sont prises.
Longue vie et amitiés !
Maurice Loiseau.
P.S. J'annonce dans "Vlan", hebdo bruxellois (430.000 exemplaires), la parution de ton magazine.
ML

(ndlr Maurice Loiseau : Réalisateur, Radio Télévision Belge Francophone - RTBF.
Et actuellement, en 2010 : Président national APBJS-Sportspress.be)


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- Ministère de la Jeunesse et des Sports - Paris, le 11 mai 1993
A Monsieur Gérard Vandystadt
Monsieur,
J'ai pris connaissance de votre correspondance
et de l'exemplaire de "Photo Sport" que vous avez bien voulu m'adresser.
Je vous en remercie vivement et vous félicite pour tout le travail que vous accomplissez
depuis des années dans le domaine de la photographie.
En espérant avoir le plaisir de vous rencontrer,
veuillez agréer, Monsieur, l'expression de ma considération distinguée.
Marie-Hélène Dias

(ndlr Marie-Hélène Dias, Attachée de Presse, Ministère de la Jeunesse et des Sports)


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- Omnipress - Ron Speyer - The Hage, april 23rd 1993
A Gérard Vandystadt
Dear Gérard,
Today I received the fisrt copy of PHOTO SPORT and I have to say, you did it again.
Congratulations to you and the staff of the agency of doing a wonderfull job in bringing
superb sports pictures under the attention of a, hopefuklly, large audience.
I wish you and your fellow publishers all the success in making this magazine a winner.
Please send me extra copies so I can send then to my clients and sell subscriptions, and more photos.
Sincerely,
Ron Speyer

(ndlr Ronald Speyer : Directeur d'Omnipress International Photo Agency - Nederland)


(Informations extraites du Press Book personnel de Gérard Vandystadt. Liste non exhaustive 1994 > 2010)


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REPORTAGE : LE PRIX DU DANGER, Bike Messenger à New-York
(8 doubles pages) :


L'auteur :
Gérard Planchenault, bac philo, puis faculté de lettres (anglais), sa passion du voyage l'amène à quitter le laboratoire de langues pour les routes du monde : sac à dos, il découvre l'Afganistan, l'iran, l'inde, le Skri Lanka et le Népal. Un diplôme d'infirmier lui permet d'alterner travail et voyage. Sa volonté de témoigner de ses rencontres l'amène à découvrir la photographie. En 1979, il se voit décerner une dotation Kodak Grand Voyageur : une année sur les routes d'Amérique du Sud "sur les traces de Charles Darwin". Expérience d'une grande richesse qui lui facilite en 1981 l'accès à l'institut de l'audiovisuel à Paris (INA). Après deux années d'études sous la conduite d'Henry Coste, remarquable pédagogue,il intègre le "monde pro". L'actualité d'abord puis l'édition sportive et enfin sa rencontre avec Gérard Vandystadt en 1988. De nombreuses parutions dans les plus grands magazine (Paris-Match, le Figaro Magazine, Life, Stern, Géo, Outside) le conforte dans ses chois et dans sa volonté de poursuivre sa découverte du monde sportif en image. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993). Aujourd'hui Gérard Planchenault transmet aussi sa passion et son savoir-faire dans le cadre de formations à la Nikon School et à l'Institut Français du Journalisme (infos 1993 et 2010).

  
 Retrouvez Les 75 Champions et Championnes de "PHOTO PASSION SPORT" N°1 - Vandystadt International PHOTO SPORT Magazine (mars-avril 1993) - par ordre alphabétique :
  
 Djamolidine Abdoujaparov
Brian Henton
Oksana Baïul
Surya Bonaly (1)
Surya Bonaly (2)
Laurent Bouquet (1)
Laurent Bouquet (2)
Willy Boeykens (photographe-vidéoman)
Bruno Brokken (photographe-vidéoman)
Terry Butcher
"Chamaco" Antonio Borrero Borrero
Lu Chen
   
 
* Photo Gérard Vandystadt, athlétisme, décathlon-perche, chute de l'Anglais Daley Thompson, sa perche se brise, lors des Jeux Olympiques d'été de Séoul - Corée du Sud, en 1988. "Illustration complémentaire" au texte d'Alain Mercier 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).
   
 Erik Comas (1)
Erik Comas (2)
Jim Courier (1)
Jim Courier (2)
Andrea de Cesaris
Max Dereta (photographe-vidéoman)
Pierre Durand
Edwin Eversten
Téo Fabi (1)
Téo Fabi (2)
   
 
Pages 86 : Photo Jean-Pierre Lenfant, motonautisme F3, accident (crash), du Français Rémy Louvel, lors du Grand Prix de France, à Bordeaux, en 1987. - Texte, interview de Jean-Pierre Lenfant par Gérard Vandystadt 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).

   
 Sébastien Flute (1)
Sébastien Flute (2)
Greg Foster (1)
Greg Foster (2)
Memo Gracida (1)
Memo Gracida (2)
Florence Griffith
Edgar Grospiron (1)
Edgar Grospiron (2)
J.P. Houbart (1)
J.P. Houbart (2)
Christine Janin
  
 
Pages 86 : Photo Jean-Marc Loubat, Formule 1, accident (crash), du Belge, Eric Comas, sur Ligier, lors du Grand Prix d'Allemagne 1991, circuit d'Hockenheim. - Texte, interview de Jean-Marc Loubat par Gérard Vandystadt 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).
   
 Didier Klein (photographe-vidéoman)
Oksana Kostina (1)
Oksana Kostina (2)
Oksana Kostina (3)
Philippe Laillet
Henri Leconte (1)
Henri Leconte (2)
Ivan Lendl (1)
Ivan Lendl (2)
Rémy Louvel
Nigel Mansell
Gilles Maquet (photographe-vidéoman) (1)
Gilles Maquet (photographe-vidéoman) (2)
   
 


* Photo Patrick Behar, accident de l'Irlandais Andrea de Cesaris, sur Ligier-Renault, au Grand Prix d'Autriche de Formule 1, circuit de Zeltweig, en août 1985. - "Illustration complémentaire" au texte, interview de Patrick Behar par Gérard Vandystadt 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).

   
 Jean-Pierre Maurin (1)
Jean-Pierre Maurin (2)
Paco Ojeda (1)
Paco Ojeda (2)
Paco Ojeda (3)
Bruno Passe et Michèle Vieren
(photographe-vidéoman)

Isabelle Patissier (1)
Isabelle Patissier (2)
Ricardo Patrese (1)
Ricardo Patrese (2)
   
 
* Photo Bernard Asset, accident (crash) entre Ricardo Patrese et Nelson Piquet au Grand Prix de Formule 1 de Monaco 1985. Image prise à la sortie de la ligne droite des stands, au virage de Sainte-Dévote, au 17ème tour. - "Illustration complémentaire" au texte, interview de Bernard Asset par Gérard Vandystadt 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).
   
 Stéphane Peterhansel
Didier Pironi
Nelson Piquet
Michel Pissotte (photographe-vidéoman)
Gérard Planchenault (photographe)
Christian Plaziat (1)
Christian Plaziat (2)
Christian Plaziat (3)
Alain Prost
Nery Pumpido
François Rickard (photographe-vidéoman)
Kenny Roberts
Kenny Roberts JR
   
 
Photo Bruno Bade, accident, chute du Français Denis Robin (#86, Agritubel), lors de la 29 édition du Grand Prix Cholet-Pays de Loire - France, le 19 mars 2O06. - "Illustration complémentaire" au texte d'Alain Mercier 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).
  
 Véronique Roux (1)
Véronique Roux (2)
Thierry Sabine
Daley Thompson
Gérard Vandystadt (photographe)
Jos Van Aert
Simon Ward (photographe-videoman)
Henny Wiggers (photographe-videoman)
Katarina Witt (1)
Katarina Witt (2)
Pirmin Zurbriggen (1)
Pirmin Zurbriggen (2)
   
 

 
** Photos Gérard Vandystadt, 30ème édition des 24h. du Mans moto, le 21 avril 2007, chute du #75, sur le circuit Bugatti du Mans - France. - Cyclisme, sur piste hommes, chute d'un coureur japonais, lors des Jeux Olympiques de Los Angeles - USA, en 1984. "Illustrations complémentaires" au texte d'Alain Mercier 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


 
** Photos Bruno Bade, chute d'un coureur lors de la course Paris-Camembert, le 25 avril 2000. - Cyclisme sur piste, chute collective dans la finale de la course à l'américaine, aux Jeux Olympiques de Sydney - Australie, en 2000. "Illustrations complémentaires" au texte d'Alain Mercier 1993. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).



Page 124 : PHOTO SPORT Bloc-notes - photo technique -, dossier "Le prix du danger" et article de l'auteur du reportage, Gérard Planchenault. Photo de Gérard Planchenault / Agence de Presse Vandystadt SPORTS PHOTOS. - Page 125 : page de publicité Vandystadt Editions (livre L'album Emotions de l'année olympique 92). © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).(mars-avril 1993).



Page 128 : PHOTO SPORT N°2 sommaire, "Christine Janin", photos Pascal Tournaire. "Roland-Garros' saga" photos YC, Richard Martin. "Création" photos Jean-Marc Loubat et Gérard Vandystadt. "Les sportives" photos Gérard Vandystadt / Agence de Presse Vandystadt. - Page 129 : PHOTO SPORT Just one more, photo PB. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).



Page 128 : Photo Pascal Tournaire, alpinisme, la Française Christine Janin, "Tour du monde par le haut", Aconcagua - Argentine, en décembre 1992. Sommaire de : PHOTO SPORT Magazine N° 2. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).



Page 128 : Photo Jean-Marc Loubat, Formule 1, l'Italien Riccardo Patrese, sur Williams-Renault, en décembre 1990. Sommaire de : PHOTO SPORT Magazine N° 2. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).



Page 128 : Photo Gérard Vandystadt, patinage de vitesse hommes, lors des Jeux Olympiques d'hiver à Albertville - France, en février 1992. Sommaire de : PHOTO SPORT Magazine N° 2. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).



Page 128 : Photo Gérard Vandystadt, athlétisme féminin, lors des Jeux Olympiques d'été à Barcelone - Espagne, en juillet-août 1992. Sommaire de : PHOTO SPORT Magazine N° 2. © VANDYSTADT International PHOTO SPORT Magazine N° 1 (mars-avril 1993).


(ndlr Les photos de "PHOTO PASSION SPORT" Vandystadt Magazine N°1" : 90 des 122 photos présentes dans l'édition originale (papier) du Magazine, © 1993, sont présentées ci-dessus. 19 photographies d'archives sont venues ici, compléter et enrichir cette présentation en ligne, en 2010. Elles sont signalées par une étoile devant les 19 crédits en question : * Photo...). Les 109 photos professionnelles présentées sont sous © et strictement interdites de reproduction(s) sans l'accord écrit de Gérard Vandystadt.

Dans Les Collector's de Gérard Vandystadt, voir aussi : l'édition spéciale - SPORT THE BEST OF VANDYSTADT - par "ZOOM", le Magazine International de l'Image. Le N° 142 (édition française 1988 - Réf. n° 54), le N° 85 (idem en édition espagnole 1988 - Réf. n° 55), le N° 35 (idem en édition américaine 1988 - Réf. n° 56). Publications entièrement consacrées aux photographies sportives de l'Agence de Presse Vandystadt et à son travail (de 1977 à 1988).

   
   
 

Just one more

Image du Tour de France

Photo Gérard Vandystadt

 


* Photo Gérard Vandystadt, chute de l'Italien Valerio Tebaldi (Gatorade), dans la 20éme étape, Aix-les-Bains - Macon du Tour de France, le 26 juillet 1991. Auprès de lui le Docteur Gérard Porte, médecin-chef du Tour de France. Les motos de presse, cameraman de télévision et photographes accrédités sur le Tour font leur travail d'information. Le "bêtisier" de l'histoire est à droite... sous le casque gris !
  
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